L'Amérique cinquante et des poussières

Format : 14.8 x 21
Nombre de pages : 344
ISBN/EAN : 978-2-37355-057-3

20 euros

MION Gregory

On prétend volontiers que tout est possible aux États-Unis et que le rêve américain fonctionne encore à plein régime. Mais c’est une opinion qui semble fragile depuis l’effondrement de la finance et la multiplication des crises sociales. Les Américains sont devenus des résistants magnifiques après avoir été les conquérants de la liberté et du bonheur. On dirait maintenant que ce sont les événements qui prennent les décisions à la place des individus. Les cœurs battent plus vite parce qu’ils ont peur et non parce qu’ils sont excités par de grands projets.

Comment vérifier la valeur de ce jugement peut-être trop pessimiste ? L’histoire de ce roman propose de le faire en cinquante étapes, toutes liées entre elles, main dans la main comme les rouages d’une montre. Chaque escale a lieu dans l’un des cinquante états du pays.

L’aventure commence au Nouveau-Mexique, à Albuquerque, et se termine en Californie, dans une rue pas forcément réputée de San Francisco. Alors que rien ne les destine en apparence à se rencontrer, des personnages vont pourtant agir les uns sur les autres, à des degrés variables. C’est comme dans la réalité : les causes sont simples, mais les effets engendrés sont complexes. Et peut-être que le sujet le plus fascinant dans ce monde concerne le fait qu’une banale coïncidence puisse accoucher d’un destin extraordinaire. Beaucoup de ces instants fondateurs viendront changer le cours des choses.

On tâtera bien entendu du pays, par les routes et par les airs. On ira dans un hôpital du Nebraska, dans un bureau de presse du New Jersey, dans un hôtel du Missouri, dans une maison de retraite du Kansas, dans les immensités de l’Alaska, à un enterrement en Floride, un peu partout en somme.

Il y aura un gros méchant, certes, mais il y aura deux belles histoires d’amour pour compenser. Il y aura même un animal qui prend sa chance et qui reviendra au moment où l’on s’y attend le moins.

Illustration de couverture : Mathieu Candaele

Né en 1983, Gregory Mion est professeur de philosophie dans un lycée de Provence.