Actualité


Novembre 2024
Ingrid ERNST
"D'autres sources au bord d'autres chemins" - poésie
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Elisabeth MORCELLET
"Fort-clos bravo" - roman
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Marie-Hélène PROUTEAU
"Paul Celan, sauver la clarté" - poésie
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Annie DANA
"Prépare-toi, je t'emmène au cinéma" - roman
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André E. ROYER
"Un agent révélateur" - roman
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Octobre 2024
Bruno MARGUERITE
"De l'incertitude" - roman
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Yoann LÉVÊQUE
"Des rythmes je traquerai l'héritage" - poésie
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Joël LALOUX
"Emplois du temps" - poésie
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Yves CHÉRAQUI
"En dépit du bon sens" - essai
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Bruno JACOPÉ-FOUCHEREAU
"L'union des souffles" - essai
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Alain MARC
"La vie du cri" - poésie
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Hafid GAFAÏTI
"Le baptême d'Ulysse" - poésie
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Pablo POBLÈTE & Gili HAIMOVICH
"Sous notre ciel brisé" - poésie
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Septembre 2024
Florence CHARRIER
"Dévore-moi jusqu'à l'orage" - roman
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Alain CLASTRES
"Feuilles légères" - poésie
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Romane LOUBET MARTINEZ
"Journal de « celle qui ne tournait pas à l’endroit »" - poésie
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Michèle GAUTARD
"Journal de cendres" - poésie
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Jean Fidèle OTANDAULT
"L'encre du courage" - histoire
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Christian MIQUEL
"Le rêve d’un grain de sable et autres voyages initiatiques" - poésie
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Sophie DUCASSE
"Ma pauv'LULU" - jeunesse
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Béatrice CATINAT
"Soit dit en passant" - poésie
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Laurence CÉNÉDÈSE
"Soudain, la guerre" - haïku
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Août 2024
Alain HOAREAU
"Cendrillon, c’est moi !" - roman
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Elena VENEL
"Je soufflerai les mots qui pansent" - spiritualité
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Odilon BOS
"La nuit précédente" - roman
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Patrick DUFOSSÉ
"Matriciels" - poésie
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Juillet 2024
Carole CARCILLO MESROBIAN
"28 jours à Yahidne" - poésie
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Denise LE DANTEC
"Aussi bas que les fleurs" - poésie
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François GATTEL
"Contre-calque 2" - roman
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Thierry JOUET
"De rêve et de chimère" - poésie
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Ludovic HARY
"Denise-Jeanne Firmou" - roman
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Laurence BOUVET & Jean-Philippe TESTEFORT
"Ellipse par le cœur" - poésie
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Jean-Paul WATTEL
"La Dame du château" - roman
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Alain VUILLOT
"Lisières de l’invisible" - poésie
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Dumitru VELEA
"Lucifera" - poésie
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Patricio SANCHEZ-ROJAS
"Poèmes du bout du monde" - poésie
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Charlotte-Rita
"Si les dieux se souvenaient" - poésie
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Anne BARBUSSE
"Terra (in)cognita" - poésie
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Juin 2024
Pierre KOBEL
"Aller à la parole" - poésie
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Dominique VAUTIER
"Avant la nuit" - poésie
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Anny PELOUZE
"Avec les voix de Celles qui dansent" - poésie
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Christine DURIF-BRUCKERT
"Dans tes pas, il y a le vent" - poésie
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Clément NAVA
"L’Homme au chapeau vous salue bien bas" - roman
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Valéry MEYNADIER
"L'instant fossile" - roman
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Emmanuel DALL'AGLIO
"La grande nuit des mains qui se serrent" - poésie
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Leo ZELADA
"La Traversée de l’innommable" - poésie
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Aline ANGOUSTURES & Philippe MORON
"Le divan double" - poésie
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Watson CHARLES
"Le goût des ombres" - roman
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Dominique BOUFFIES
"Le sacerdoce oublié" - spiritualité
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Jeanne MORISSEAU
"Les prénoms" - roman
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Valentine DUBOIS
"Naissance des métamorphoses" - poésie
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Selma BENDADA
"Pour un piano sans cordes" - poésie
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Claudine BAISSIÈRE & Valérie RIVOALLON
"Seul témoin - Sole witness" - haïku
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Claudia CARLISKY
"Sur le tranchant de l’aube" - poésie
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Marc-Henri ARFEUX
"Yoga Ramdas Mantra" - poésie
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Mai 2024
Diana ADAMEK
"Adieu, Margot" - roman
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Bernard COLAS
"Au milieu d’une phrase" - poésie
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Anne DE COMMINES & Davide NAPOLI
"Avec inter dictions" - poésie
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Matthias VINCENOT
"C'est sport !" - poésie
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Maïté VILLACAMPA
"Ce qui se profile" - poésie
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Patrick RAVEAU
"Ce qui tremble et demeure" - poésie
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Eva PECHOVÁ
"Chercheur de champs" - poésie
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Joëlle THIENARD & Charlotte ESCAMEZ & Kitty HOLLEY
"Comme un point qui s’élance" - poésie
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Patrick MÉTROPE
"En avant les classiques ! Tome 3" - essai
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Marc-Louis QUESTIN
"La fulgurance des équinoxes" - poésie
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Jean-François FORESTIER
"Marée montante" - roman
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Claire GARNIER-TARDIEU
"NALANDA ou la fabrique de l’université" - poésie
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Yekta
"Sous la surface du présent" - poésie
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Avril 2024
Marc-Louis ROPIVIA
"Anti-liberté dans un cube-monde" - poésie
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Jérôme DENOIX & Éric DESORDRE
"Chasse avec les fantômes" - poésie
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Victor MUNTEANU
"D'autres blessures de la nuit, sauf les étoiles" - poésie
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Anna SHUMANSKAIA
"Entre présent et passé" - poésie
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Bertrand VOISIN
"Fragile équilibre" - haïku
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Bluma FINKELSTEIN
"Jacob Ben Judas l’Iscariote" - roman
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Robert EBGUY
"La femme bleue" - poésie
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Armelle CHITRIT
"La nuit nomade" - poésie
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Laura FUSCO
"Matin de nacre et de coquille" - poésie
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Arnaud VILLANI
"Situations et atmosphères" - poésie
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Marie BOTTURI
"Sous les paupières du sable" - poésie
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Bruno MARGUERITE
"Ta maîtresse" - roman
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Patrick BONJOUR
"Un si beau silence" - haïku
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Anne-Marie LALLEMENT & Armandos RAY
"Un village dans la ville" - témoignage
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Abdelghani FENNANE
"Une impossible consolation" - roman
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Mars 2024
Henri LE GUEN-KÂPRAS
"Confessions d’un temps vénusien" - poésie
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Denis PELSY
"Conversation avec les fleurs" - poésie
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Jules MAZAR
"Décousu" - poésie
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Pascal HÉRAULT
"Entre deux rives" - essai
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Isabel VOISIN
"Estaciones de los muertos" - poésie
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Barbara AUZOU
"Grand comme" - poésie
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Blandine CHEVALIER
"Hors-série" - poésie
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Minh-Triết Phạm & Martine LE NORMAND
"Il était une fois… dans le Sud Bourgogne" - haïku
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Nadège DE L'ÉPINE
"L’Épine de la Rose" - poésie
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Marc-Henri ARFEUX
"L’Homme fil" - poésie
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Jacques ROBINET
"Le vent souffle où il veut" - poésie
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Monique MARTA
"Les allÉes du silence" - poésie
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Léone RIVET
"Les murmures des collines" - essai
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Jean-Philippe TESTEFORT
"Manifeste pour un avenir non-politique" - essai
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Anne-Lise BLANCHARD
"Soliloque pour ELLES" - poésie
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Alain CLASTRES
"Souffle de vent" - haïku
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Jacquy GIL
"Souveraine est la lumière" - poésie
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Marion PESCHEUX
"Sur le grès" - poésie
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Françoise SALICETI
"Variations" - poésie
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Février 2024
Serge DEMETRIAN
"Darshan" - spiritualité
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Jacques ROBINET
"L’herbe entre les pierres" - poésie
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Mukti DE COUX
"La Bâtarde de Dieu" - poésie
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E.Thomas JASMIN
"Méliant" - poésie
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Éric DUBOIS
"Nul ne sait l'ampleur" - poésie
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Étienne RUHAUD
"Panorama 1" - essai
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Anne DE COMMINES
"Pour l’infini suivre les pointillés" - roman
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Hélène TIROLE
"Quais des livres" - essai
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Joël JACQUET
"Sous les branches parfois" - poésie
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Malika HALBAOUI
"Un filet de voix" - roman
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Hénin LIÉTARD
"Un hameçon dans la gueule" - roman
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Janvier 2024
Philippe CADO
"Après le vide" - essai
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Brigitte BRAMI
"Brigitte Sy par Brigitte Brami" - essai
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Ossian PEREZ
"Chien de paille" - poésie
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Laurence CÉNÉDÈSE
"Dans le matin pur" - haïku
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Régis MOULU
"Dico-lingot, 4609 mots peu courants mais très utiles" - essai
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Gisela HEMAU
"Éclats d’écho" - poésie
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Laura FUSCO
"Elle" - poésie
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Valéry ZABDYR
"Injures précédant un amour légendaire" - roman
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Nathalie DHÉNIN
"L'adresse postale" - roman
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Radu BATA
"L’amertume des mots doux" - poésie
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Isabelle PONCET-RIMAUD
"L'écorce du silence" - poésie
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Caroline LAGOUGE
"L'(h)urluberlu" - essai
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Odile COHEN-ABBAS
"La pluie d’Elma Bauher" - poésie
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Patrick NAVAÏ
"Les dits d’un cœur" - poésie
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Jean-Louis GUITARD
"Nouvelles d'Antibes 2" - roman
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Emilian STANEV
"Nuits des loups" - roman
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Arnaud DELCORTE
"Outrebleu" - poésie
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Alena MEAS
"Pour toi" - poésie
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Céline DE-SAËR
"Tremblement d'éther" - poésie
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Pierre THIBAUD
"Vent nomade" - poésie
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Décembre 2023
Jissé
"À l'ombre du pommier" - haïku
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Richard ROOS-WEIL
"Carnet de bègue" - poésie
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Michèle BARBIER
"Couplets sous Covid" - poésie
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Luc LOISEAUX
"Dans l'ivresse des brumes" - poésie
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Dominique BERTRAND
"L'art de la foudre" - poésie
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Sabine HÉRONDELLE & Valérie WESTPHAL PRAZERES
"L'assiette au mur" - essai
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Frann BERCOT
"Le 3e Charme" - roman
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Coralie ÉMILION-LANGUILLE
"Les gestes d'après" - poésie
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Patrice CAZELLES
"Zaoum" - poésie
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Novembre 2023
Jacques COUDERT
"BROCABRIC ou les 4 saisons d’une guerre à l’autre" - roman
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Rudy MESKINE
"C'est un cas de conscience" - poésie
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Nicolas WAQUET
"Derrière le ciel" - poésie
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Claude SYLVIE (U.)
"Enfant de derrière" - poésie
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Joël LALOUX
"Eternité" - roman
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Stéphane AMIOT & Jorgelina MILITON
"Farfulaisons" - poésie
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Jean-Louis WAISSMANN
"Finance sans conscience" - essai
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Denise LE DANTEC
"La poésie est sur la table" - poésie
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Patrice LETERRIER & Mario URBANET
"Le ruisseau des incertitudes" - poésie
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Stéphane KORB
"MARC RIBOUD filmé par Stéphane Korb" - essai
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Sanda VOÏCA
"Nigoun avec paroles" - poésie
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Agnès COLOMBIER
"Oups ! Aïe ! I !" - roman
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Didier DU BLÉ
"Par le chemin" - poésie
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Jean-Louis WAISSMANN
"Vers l’âge de l’accès à l’énergie" - essai
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roman


Auteur : Aude D'ACHON
Titre : L'être au frère
Un après-midi d’été, B. se présente à la porte d’Ilse, sa sœur. Il prononce une phrase sibylline. Deux semaines et demie plus tard, cette phrase prend tout son sens. Ilse s’attache alors à tenter de faire le deuil, impossible. Elle tente de comprendre le sens de cet acte, repassant « la vie de ces derniers jours » et les bribes de leur passé, plus ou moins communs.

Professeure de lettres, puis journaliste, Doctoresse es lettres, Aude d’Achon a reçu quatre prix de poésie. A collaboré à une vingtaine de revues littéraires et artistiques.

Auteur : Aude D'ACHON
Titre : Relire sa vie
Ilse pose sa loupe sur les étapes de sa vie d’adulte qui, estime-t-elle, ont décidé de son présent. De ses premières amours à sa vie professionnelle, elle tente de démêler le comment du pourquoi.
Cela l’amène à tendre un miroir sur les institutions et instances auxquelles elle a eu affaire. Elle n’hésite pas non plus à se remettre en cause lors de la découverte du langage crypté des hommes rencontrés.
L’écriture est volontairement dépouillée pour la rendre accessible à tous.

Auteur : Thierry ACOMAT
Titre : Maladésir
Voici donc à découvert une semaine de mon ami Nathan.
Une longue semaine, un quotidien infra-ordinaires, en écho au concept de Georges Pérec.
« C’est-à-dire ce qui se passe et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, le bruit de fond, l’habituel… Et toutes ces « choses communes », traquées, débusquées, arrachées à la gangue dans laquelle elles restent normalement engluées.
Afin de leur donner un sens, une langue : qu’elles parlent enfin de ce qui est, de ce que nous sommes. Histoire de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous, qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l’exotique, mais l’endotique. »
Chaque jour ici, ou presque, est donc construit sur une ou deux anecdotes. Autour desquelles la vibration dramatique unilatérale de l’existence de Nathan fait entendre la peur, la torpeur, l’atonie, le vide et l’ennui. Comme une apnée, proche du grand sommeil. Et pourtant bientôt… ?

Auteur : Diana ADAMEK
Titre : Adieu, Margot
Traduit du roumain par Rodica Baconsky et Alina Pelea

Un conte baroque, à la limite du surréalisme, mêlant faits historiques réels et fantasmés, et qui se déroule sur plusieurs siècles, entre la France, la Pologne, ou encore l’Afrique du Nord… Foisonnant, poétique, Adieu, Margot ! nous conte les aventures de la tête perdue d’Henri IV, de la mise à sac de Saint-Denis, en 1794, à aujourd’hui. Passant de main en main, le crâne du monarque devient ainsi le véritable héros de ce surprenant roman, vaste fresque narrative, voyage à travers le temps et l’espace, écrit dans un style lyrique, expérimental, admirablement transcrit par Alina Pelea et Rodica Baconsky.

Auteur : Frédéric ALBOU
Titre : Quand reviennent les âmes séparées
Empire unifié de Chine, entre 206 et 195 environ, avant notre ère. Shen Jian, Prince de la dynastie Qin, fils du général Meng, artisan de la Grande Muraille, rencontre la belle Hua Wen, fille du premier opposant au régime, le général Guang. Entre eux naît immédiatement une passion, contrariée par les luttes intestines opposant les clans qui se disputent le pouvoir suprême. C’est à la faveur de leur histoire d’amour immaculée que s’articulent toute la tragédie et la beauté de ce récit. Les destins sont écartelés, mais se retrouvent, au-delà des murs, comme si l’amour était éternel et pouvait transcender le temps. Car il s’agit bien d’âmes qui se dépassent pour sublimer jusque dans le cœur du lecteur cette part d’indicible tapie en chacun de nous. C’est dans un style aérien, comme venu de ces âmes séparées, que ce récit exprime les nuances de ce qui réside au-delà des mots, pour partager avec vous ce qui palpite au tréfonds de ces êtres justes, délicats et incandescents.
Vous ne pourrez vous détacher de l’histoire de cet amour, qui refuse de sombrer dans l’oubli, et qui continuera de vous hanter, une fois la lecture achevée...

Auteur : Sarah ANTHONY
Titre : La saison sauvage
La Saison sauvage relate un été dans une Provence mystique, à la fin du XIXème siècle.
Chaque année, la jeune peintre Salomé attend l'été pour renaître. C'est la saison où son mari indifférent s'en va pour quelques mois. Elle passe alors ses journées à peindre, à se promener dans la garrigue provençale, ou auprès de son amie Lupe, gitane et magicienne qui lui parle des mystères du monde. Mais cette année, la saison tant attendue semble bien différente. Une chaleur épouvantable s'est abattue sur la plaine au pied du volcan, faisant craindre la sécheresse. Lupe ne parle plus que d'un sortilège qu'elle est bien déterminée à lancer. Un sortilège terrifiant aux yeux de Salomé. Et voilà que Sauveur, le beau voyageur absent depuis trois ans, est de retour.

Auteur : Jean ANTONINI
Titre : Raymundo
Jean Antonini a enseigné la physique et anime des ateliers d’écriture. Captivé par le haïku, il a publié plusieurs recueils personnels ainsi que des livres collectifs dans le genre. Également auteur de textes en prose, souvent écrits en compagnie d’amis artistes ou photographes. Coprésident de l’Association francophone de haïku, rédacteur en chef de la revue GONG.

Photo de Christian Bobillard

« Avec ce livre, j’ai voulu revivre une relation avec un de mes enfants, disparu aujourd’hui. J’avais envie de tourner des pages en sa compagnie, de retrouver nos souvenirs, de reprendre un dialogue que je n’avais pas réussi à poursuivre quand il était ici. Je ne voulais pas tourner la page, non, je voulais m’emplir de lui.
Étant enfant, mon père m’a manqué. Étant père, je ne voulais pas manquer à mon fils. Et pourtant, alors qu’il devenait un homme adulte, je n’ai pas su entretenir une relation solide avec lui. Comment construire cette relation père-fils dans une société où les rôles masculins sont en crise ? La question traverse ce livre. »

Auteur : Pascal AUBIER
Titre : Bon débarras
Avec ce premier roman, Pascal Aubier fait déjà preuve de singularité en nous décrivant (comme le vrai cinéaste qu’il est) de manière forte et réelle un Paris dévasté par des combats entre les hommes et les femmes. Si ce roman comporte une part de fiction et d’imaginaire qui nous dépasse par la violence des combats (des morts partout), le contexte n’en demeure pas moins d’actualité en quelque sorte.

Pascal Aubier met alors en scène un homme esseulé et vieillissant qui, bien que rien ne lui ressemble dans cette histoire de complot et de malentendu dont il n’est qu’un spectateur lambda au début, en devient le protagoniste de la façon la plus folle qui soit. Au fur et à mesure des événements, il va tenter de comprendre et d'appréhender la situation et se la commenter en se remémorant ses anciennes conquêtes, ses émois érotiques comme si à son âge il avait cette capacité à se laisser émerveiller en cherchant dans les femmes cette part de lui-même et du monde qui lui échappera toujours.

Auteur : Louis BANCE
Titre : La Voleuse d’Étoiles et autres contes
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Auteur : Pierre BARBONI
Titre : Au matin des jours d'après
Pierre Barboni nous raconte l’histoire de deux femmes qui ont traversé la vie d’un homme et qui, chacune à leur manière, l’ont hanté, l’ont questionné sur lui-même. Il a su se transformer à travers elles, découvrant peu à peu les mécanismes de l’inconscient qui ont sublimé ces deux femmes en lui.
Loin de toute psychologie, l’auteur parvient à exprimer à la fois ce qu’il y a de plus profond et caché en nous dans le jeu des séductions et des attirances tant du côté féminin que masculin.
Livre remarquable par la densité des personnages qui apportent chacun une pièce à cette œuvre littéraire qui a des vertus transformatrices à qui sait la lire.

Auteur : Laurent BAUDOIN
Titre : Le derviche amoureux
« Quoi ! La nature vous a-t-elle donc faits de matériaux différents des autres hommes ? » demande Ismaël au journaliste anglais James Silk Buckingham qu’il accompagne en Mésopotamie et en Perse, et qui s’offusque de la passion du jeune derviche pour un beau garçon turc.
Au début du XIXe siècle, la « modernité » européenne, fondée sur la cellule familiale et l’exclusivité hétérosexuelle, est progressivement adoptée par les élites du Moyen-Orient pour plaire aux nouveaux maîtres du monde. Mais elle n’a pas encore conquis toutes les couches de la société. Nombre de récalcitrants l’ignorent et restent fidèles aux « extravagances de la sensualité orientale », chantées par les poètes et les philosophes persans : Attar, Rûmî, Saadi, Hâfez…
Ismaël, pour qui « le Plaisir est l’unique Bien », célèbre toutes les transgressions, y compris sensuelles. Mais la réprobation de Buckingham, pétri de morale bourgeoise européenne, n’est peut-être que de façade. Le débat qu’il accepte d’engager sur l’amour, enrichi par son ouverture d’esprit autant que par la sincérité d’Ismaël, montre que les deux cultures, en apparence si différentes, ont bien des points communs.

Auteur : Frann BERCOT
Titre : Le 3e Charme
Qu’est-ce qui a bien pu inciter monsieur Levieux, bourgeois de la banlieue-ouest de Paris, à acquérir le Manoir aux Deux-Charmes ? Que se cache-t-il derrière ce toponyme enchanteur ? Que s’y noue-t-il de malaisé à démêler, qui vienne du passé, avec ses zones d’ombre, ses éclats, ses taches, ses cris et ses silences ?

« Chaque personnage va apparaître sous son jour véritable ; la nature joue un rôle prépondérant ; l’Histoire mondiale des guerres et des combats de toutes sortes agit encore dans l’apparente tranquillité d’un coin de province. Une touche de fantastique vient mettre son grain de sel dans la folie familiale… »

Auteur : Eric BERNICOT
Titre : Derrière l'affiche
Je regardais les gens dans le bus qui me reconduisait à la maison. Je les regardais entre eux. J’observais leurs gestes et ce qui pouvait passer dans leurs yeux. Par la glace c’étaient les arbres, les voitures, les passants, les vitrines, les lettres lumineuses. J’ai vu quel- qu’un de sa fenêtre qui regardait en bas. Je revoyais Sarah comme elle me serrait fort contre elle quand on faisait l’amour. Je revoyais ses yeux embués. À l’avant, les couleurs traversaient le chauffeur dans son siège.

Auteur : Michel BETTING
Titre : Sans fin la neige
Le facteur n'est pas passé. Trop de neige. Il neigeait, il ne cessait de neiger, on aurait dit qu’il allait neiger jusqu’à la fin du monde. Elle n’aurait pas encore de lettre de lui aujourd’hui. Voilà des mois que son mari avait été fait prisonnier et qu’elle n’avait plus de nouvelles. Voilà des mois qu’elle attendait son retour, passant ses journées à la fenêtre, regardant tomber la neige, mais combien de temps, combien de temps allait-elle continuer à espérer, continuer à espérer que son mari arrive enfin, continuer à espérer son retour avant de se dire qu’elle ne le reverrait plus, continuer à espérer avant de perdre tout espoir, continuer à espérer un miracle ?
(Extrait de la nouvelle « Le facteur n'est pas passé »)

Auteur : Jean-Pierre BIGEAULT
Titre : À tombeau ouvert
« Ainsi avait retenti, par-delà le chant des automatismes, le cri de l’espace, cri joyeux d’une hauteur terrestre piquetant le ciel.

Son cœur d’aviateur avait bondi. Avait-il donc choisi ce métier pour laisser derrière lui ce qu’il devait perdre ? Mais quoi ? Il n’aurait su le situer sur la carte embrouillée de son histoire.

C’est en tous cas l’Himalaya aperçu au loin qui, tel un père évidemment céleste, avait esquissé à son intention le geste de la promesse. Des années que, tâtonnant dans sa nuit, il attendait le lever de ce jour…

Auteur : Philippe BIGET
Titre : Avez-vous vu passer l'amour ?
Dans ces histoires peu ordinaires, Philippe Biget sait, avec force et subtilité, nous faire partager des univers liés au désir et à cette douce folie que peuvent inspirer la femme, la recherche de l’amour sous diverses formes.

Le sujet de ces histoires se moque bien des convenances, on y décèle parfois de l’humour mais aussi des profondeurs métaphysiques ou tout à la fois. Certains de ces textes, dans lesquels réalisme et fantastique se mêlent souvent, resteront à jamais gravés dans nos esprits. Si tour à tour, une femme se laisse séduire par un vieillard, un homme fait le tapin au Bois de Boulogne, un prêtre en proie à la culpabilité va voir une prostituée au moment où l’on doit élire le nouveau pape, c’est toujours pour notre plus grand plaisir, à nous lecteurs, qui aimons nous délecter des mots dont l’auteur maîtrise tant la pesanteur que la légèreté.

Auteur : Daniel BIRNBAUM
Titre : A chute ou abruptes
Dans cette collection de petites histoires à chutes ou abruptes, dont l’écriture s’étale sur une dizaine d’années, les textes prennent différentes formes, courtes nouvelles, petits contes, saynètes, réflexions, mais sont unis par un même style, humoristique, caustique, poétique et décalé. Un recueil au rythme soutenu, sans mots superflus, plein de surprises, aux textes parfois engagés, parfois absurdes, qui sort des sentiers battus par le ton et les sujets variés et souvent inattendus. À lire à et par tous les degrés.

Auteur : Christiane BODET
Titre : Le Clan des ancêtres
À travers ce roman, l’auteur nous dévoile peu à peu avec une langue dont la poésie, comme en filigrane, est là pour nous rappeler à une métaphysique urgente, les secrets enfouis qui émergent soudain de la vie et de l’inconscient mêlés. Ce livre est l’histoire de Xavier Beauchamps qui, au fil du récit, va découvrir ses origines à partir du Clan des Ancêtres, une œuvre que lui a offerte son oncle. C’est alors que tout va s’enchaîner: une résurgence des souvenirs, sa relation avec Béatrice, des écrits laissés dans une malle. Son oncle Modeste savait des choses, avait reconstitué le passé, mais paradoxalement c’est comme s’il avait laissé Xavier à lui-même jusqu’au secret final, porteur de tout le récit.

Auteur : Frann BOKERTOFF
Titre : Ainsi volent les libellules
Que peut-il y avoir de commun entre un vigneron, un professeur émérite, une jeune féministe, un chanteur occitan, une femme au foyer, un zadiste, un gendarme, un travailleur immigré, un « nez » et deux ex-soixante-huitardes ? Une chanson de Johnny et une réflexion sur la grammaire de Vaugelas ? À quel moment et de quelle façon leurs vies se croisent-elles ? Au fur et à mesure de la lecture, les histoires s’imbriquent les unes dans les autres telles les pièces d’un puzzle que le lecteur reconstitue.
Dans le premier tome de cette saga, une trentaine de personnages de professions, langues, opinions et orientations sexuelles différentes se rencontrent, se perdent de vue, se quittent sans savoir qu’ils ont tous un point commun. Au fil d’une fresque romanesque qui se déroule sur trois générations de Paris à la Provence en passant par Londres et Katmandou, du Québec au Kurdistan, de mai 68 à mai 2018, sur des airs de Leonard Cohen, Jimmy Hendrix, Johnny Hallyday, Indochine ou Jacques Higelin, sans oublier les comptines pour enfants ni les chants occitans, l’auteure à l’écriture concise, vive et imaginative nous entraîne dans un ballet fascinant et intrigant, rapide et turbulent comme un vol de libellules.

Auteur : Frann BOKERTOFF
Titre : Ainsi volent les libellules - Tome 2 L'exuvie
Existe-t-il des univers parallèles et peut-on envoyer des messages de l’au-delà ? La mystérieuse réapparition de Daphné, perdue de vue depuis les événements de mai 68, et les destins entremêlés d’une trentaine de personnes qui ont toutes croisé la route de Sacha, incitent cette dernière à s’interroger sur les véritables raisons de son retour dans le village du Sud où elle passait ses vacances en compagnie de son frère, chercheur en physique quantique. Était-il sur le point de faire une révélation qui aurait pu changer la face du monde lorsque le Boeing à bord duquel il se trouvait disparut de tous les écrans radar ? Est-ce lui qui a guidé les pas des deux amies jusqu’à la mystérieuse pierre de La Martelle ? Et d’où vient ce chat qui ressemble à celui d’Alice au pays des merveilles ?
Jusqu’où la curiosité de Sacha la mènera-t-elle ?

Auteur : Frann BOKERTOFF
Titre : Poèmes et récits des cent et une nuits
Il était une fois…
Une petite fille qui aimait les contes de fées. Devenue écrivaine, elle se remémore les aventures qui ont jonché sa vie et son parcours semé d’épreuves. Composé de sept chapitres comme les sept vallées du conte persan La Conférence des oiseaux, ce recueil de récits, de poèmes et de calligrammes retrace sa quête du paradis perdu au cours de ses cent et une nuits de confinement. Amoureuse de la poésie persane, Frann BOKERTOFF nous livre une composition originale qui tient à la fois de la poésie, du conte et du récit.

Auteur : Frann BOKERTOFF
Titre : Romance infinie
Au fond d’une grande malle cadenassée repose un manuscrit auquel seule la narratrice peut avoir accès.
C’est une déclaration d’amour en forme d’épître qui n’a jamais été envoyée.

Ce livre d’un genre nouveau, à mi-chemin entre le roman et la chanson de geste, la confidence et l’aveu, à la fois pudique et passionné, transporte le lecteur d’Occident au Moyen Orient, avec des références à Aragon, Ronsard, Rachel, Khayyâm et Ferdowsi, et des passages pleins d’humour évoquant les amours clandestines durant le confinement.

Auteur : Nathalie BONIFACE-MERCIER
Titre : L'hiver avec elle
Un soir d’hiver, Clara se retrouve bloquée par la neige sur une petite route de Bourgogne. L’hiver avec elle est un chassé-croisé d’amitiés et de séductions, de désirs inavoués, à travers lequel la joie de vivre se traduit par le plaisir de la bonne chère.

Nathalie Boniface-Mercier est l’auteur de nouvelles, de romans et d’un récit sur le pèlerinage de Compostelle, Le Chemin des veilleurs, aux Editions Unicité (2017)

Auteur : Odilon BOS
Titre : La nuit précédente
Postface de Gaëlle Cabau.

« Les nuages sont de plus en plus bas. Il fait froid. Il n’y a pas beaucoup de lumière. Est-ce qu’ils possèdent cette maison par héritage ? C’est curieux les gens qui arrivent à rester dans la maison de leurs parents. C’est comme s’ils ne croyaient pas aux fantômes. Il se passe tant de choses dans les maisons. Des choses simples qui paraissent compliquées. Et l’inverse aussi, peut se produire… »

Né en 1962, Odilon Bos est enseignant. La Nuit Précédente, écrit en 2001, est son premier roman.

Auteur : Dan BOUCHERY
Titre : Dan et Cookie Super Star
Ah ! Si les chats pouvaient parler ! Cookie pourrait raconter ce qui lui est arrivé depuis sa disparition, le 7 mars 2013, à Grasse. Pour des raisons professionnelles, son contrat terminé, sa maîtresse rentre chez elle en Normandie, dans le Pays d’Auge. C’est le début d’une histoire, l’histoire d’un lien, d’un amour sans bornes.
Plus tard, les médias s’emparent de cette histoire et c’est le buzz ! L’histoire déborde. Des courriers d’auditeurs émus arrivent de toutes parts, par téléphone, par la poste, par mail. La télé, même la télé, s’intéresse à l’histoire.
Incroyable ! Les incrédules resteront incrédules. Le merveilleux se manifeste à ceux qui gardent un cœur d’enfant. Les grandes personnes fabriquent des contes pour les enfants ? Oui ! Pourtant, parfois, c’est la vie elle-même qui les écrit.

Auteur : Laurence BOUVET
Titre : Les miroirs ne disent pas tout
En 1975, Paul quitte la province avec ses parents pour venir vivre en région parisienne. Le père est promu au rang de contre-maître dans une annexe de son usine en Normandie et sa mère espère trouver meilleure situation que câbleuse à la chaîne.

La famille Bouquint est logée dans une HLM récemment construite en bord de Seine à une époque où la banlieue proche de Paris se développe à grands pas.

Le changement de qualité de vie et le sentiment d'exil vont fragiliser la santé de Madame Bouquint qui sombre dans une forme de mélancolie que l'alcool tentera de combattre. De son côté, Paul, troublé dans son corps qu'il ne reconnait pas comme étant le sien, est l'objet d'une forme de harcèlement et d'incompréhension de la part de son entourage.

Auteur : France BURGHELLE REY
Titre : L'Aventure
Sur une chaise près de la lucarne, une petite caisse en osier et, ouvert, sous quelques éclats de verre, un grand cahier rouge. Deux rubans noirs pendaient de chaque côté et un vieux gilet masquait la page de droite. Je profitai du moment où Stan examinait les dégâts pour m'emparer de l'objet et le voir de plus près. Mais je dus auparavant casser un brin d'osier dans lequel un des deux rubans s'était emmêlé. Tout en laissant instinctivement un doigt à l'endroit où il était resté ouvert, je refermai le cahier pour en voir la couverture. Je pus alors lire : "Claire-Été 90". Ce titre ornait le milieu de la page et en haut à droite il y avait cette phrase : "On vit pour se souvenir un jour."

Auteur : France BURGHELLE REY
Titre : Le roman de Clara
Il avait encore le temps d’écrire une page ou deux. Mais il arrivait à un moment charnière. C’était un vrai problème. Allait-il faire mourir Juliette ? Il en était moins sûr que la veille quand il lui avait fait écrire son testament. Son humeur ce jour-là était au beau fixe et il se sentait même optimiste. Il commença pourtant par la description de la chambre, une chambre sinistre de clinique que des fleurs achetées par usage n’arri- vaient pas à égayer. Puis, au moment de décrire le lit, conduit par une impulsion – un mécanisme fréquent qu’il appelait « l’évidence » – il fit soupirer son héroïne, lui ouvrit les yeux tout grands et la plongea dans un coma définitif. Sans en concevoir la moindre tristesse, il la fit mourir quelques jours après dans les bras de sa fille qu’il venait enfin de faire apparaître. Incapable de poursuivre son travail, comme à chaque fois qu’un fait important s’y produisait, il déjeuna puis monta s’allonger avec un livre. Mais il n’arriva pas à se concentrer. Les lignes dansaient et se superposaient comme déjà le matin. Chaque mot l’agressait, en se détachant de sa page, en se coupant de son contexte. Il en imaginait les sens possibles ou en examinait la longueur et le rôle dans le rythme. C’était toujours la même chose quand il écrivait. La lecture lui devenait quasiment impossible. Ses propres mots interféraient avec ceux qu’il lisait, ses personnages se substituaient à ceux du livre et il mettait un quart d’heure pour lire une simple page. Parfois, n’en pouvant plus, il se relevait et rallumait l’ordinateur qu’il avait pensé éteindre jusqu’au lendemain. Il arrivait alors qu’inspiré par un mot, mené par un personnage, il écrivît plusieurs pages d’affilée…
Extrait du roman

Auteur : Claude CAER
Titre : La rue Saint-Maurice
Si la Bretagne est une terre de marins naufragés, elle n’en demeure pas moins un pays où les hommes sont hantés par le mythe de leur retour. Claude Caër, dans un style à la fois simple et profond, nous raconte cette histoire où la réalité nous dévoile, derrière les apparences, la face cachée de la nature humaine. Amour et crime vont alors comme signer un pacte d’alliance.

Ainsi Locronan sera le théâtre d’une histoire de marin disparu, d’amour et de chair jusqu’au sang qui va couler… mais on ne vous en dira pas plus.

Auteur : Laure CATUSSE
Titre : La maison de la fontaine
Je venais de cette terre aux horizons barrés, prise dans la masse compacte des continents et la mélancolie des arrière-pays. J’étais partie au loin. J’avais fui le fardeau de l’origine pour aller vers l’horizon. J’avais trahi les miens, décrétant que je ne ferais pas famille et ne vieillirais pas.

Dans ce récit à la première personne, ancré au cœur du Périgord noir, la narratrice endeuillée interroge inlassablement les lieux et les noms de son arrière-pays intime, comme s’il y avait là quelque chose à épuiser, comme s’il fallait redoubler la perte pour tenter de la conjurer. Laure Catusse énonce la trace comme une ultime solitude à accomplir et nous en donne un climat. A travers La maison de la fontaine, on sonde l’un après l’autre ses souvenirs, ils deviennent de si fertiles augures.

Auteur : Jacques CAUDA
Titre : Vita Nova
Avec ce nouvel ouvrage en forme de récits autobiographiques, Jacques Cauda nous montre toutes les facettes de son talent et des passions qui ont jalonné sa vie. Passion pour le cyclisme avec les aspects sportifs et humains qui tournent autour de l’épreuve mythique du Tour tout en contant ses histoires intimes.
D’autres histoires suivront où l’amour tient une place majeure, où l’écriture apparaît alors comme un catalyseur d’émotions, roue libre de sentiments en marche.
Lire Jacques Cauda est un vrai régal et chaque phrase est distillée avec une élégance rare, à l’image sans doute du personnage qui raconte ici ce qui a fait l’homme, l’écrivain avant tout.

Auteur : Fadéla CHAIM-ALLAMI
Titre : Les mouettes de Tamentfoust
Les mouettes et la Méditerranée sont le symbole vivace chez des personnages dont l’histoire met à nu leur être se disputant le fantasme amoureux, voire passionnel, et la mort sur lesquels se greffent un viol d’enfant et une homosexualité refoulée / cachée. Le personnage féminin – une jeune femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire – ouvre une porte sur les contradictions secouant sa propre vie et, par ricochets, celle des autres personnages enfermés dans leur cercle atone sur un fond politique fortement omniprésent dans le quotidien algérien.
« Chez les gens du désert, on raconte que les trois verres de thé qui vous sont offerts, ont chacun une saveur particulière, celle des étapes de votre destinée : le premier verre de thé est aussi doux que la vie, le deuxième est aussi fort que l'amour, le troisième est aussi amer que la mort. »

Auteur : Watson CHARLES
Titre : Le goût des ombres
Dans ce recueil, chaque nouvelle évoque le réel haïtien : « Le peintre », le narrateur questionne le monde de l’art ; « Le goût des ombres », le mari d’Altagracia laisse son pays et sa fille pour la République Dominicaine où il sera assassiné. En 2008, après l’inondation qui a ravagé la ville des Gonaïves, Jeanne erre sur les routes à la recherche du corps de sa fille emporté par les eaux. En quelques nouvelles, poétiques et douloureuses, Watson Charles peint ici un tableau saisissant et magique d’un pays marqué par les inégalités et la misère.

Auteur : Florence CHARRIER
Titre : Dévore-moi jusqu'à l'orage
Lettres de Paris de Florence à O.

Écrire, est-ce inventer ou réinventer la vie ? Possédée par l’écriture, Florence correspond ici avec son premier amour, Odilon, devenu son confident, avec les ambiguïtés que cela comporte.
Florence, dirait-on, va construire son existence au travers de ces lettres de façon presque fatale pour elle. Car de ses amants ou amantes à la naissance de sa fille, tout revêt pour elle un caractère irréel. Ainsi donc, va l’écriture de Florence, qui n’existe au fond que par celle-ci.

Auteur : Florence CHARRIER
Titre : L'hôtel d'o
Florence Charrier, psychanalyste et écrivain depuis de longues années, femme à la recherche des nuances et des tourments de l'âme humaine, nous offre dans son 4e opus après le Procès de l'excès chez Queneau et Bataille ainsi que ses deux romans, Entrée dans la ville morte et Constance et la fugueuse, une nouvelle énigme.
Si les pistes sont apparemment faciles à élucider, on se heurte souvent, et dans l'hôtel d'O et dans le triptyque littéraire, à des réponses en forme de questions. Qui est qui ? se demande-t-on fréquemment.
Et dans le mystère contenu dans la personnalité trouble de O, réside sans doute un secret qui nous guide jusqu'à l'anéantissement de nous-mêmes.

Auteur : Odile COHEN-ABBAS
Titre : Perditio
Qui actionne la mort acrobate ? Qui déroule le deuil ? Qui éprouve la valeur de Gorce ? La métropole qui bientôt changera ses notables, ses clercs, ses artistes, ses petites sectes et sa police contre des brancardiers avertis ? L’air malade coule par les ponts et par les artères, répand ses humeurs pénales en série.
Chaque jour, une cohorte de Prières se décroche des murailles, à la nuit, causant çà et là des ulcères, des stigmates sur la pierre, des trous moites comme de clous ou de tiques. Les premiers affectés de ce phénomène, du retrait augural des Prières, sont les femmes nubiles, les poètes et les aliénés, trouvant dans leurs veines, dans leurs âmes moribondes, des bacilles de verbe et de songes.
Pourtant la majorité des habitants poursuit encore une marche insoucieuse, se déplace sans vergogne sur des bris de lumière mêlée de bran ou de chloroforme, sans songer qu’à contre-fil, transmuant les données de l’enjeu, un soleil se détruit.

Auteur : Corinne COLMANT
Titre : Bleu
Après son très beau roman, Ni du voyage, ni du paysage, qui embarquait le lecteur dans l’aventure magique d’une écriture, Corinne Colmant nous propose un recueil de vingt-deux nouvelles au titre polysémique : Bleu, la couleur éclatante de la peinture d’Eduardo, de la mer turquoise et des volets bleus des maisons méditerranéennes, mais aussi celle des hématomes psychiques et physiques qu’assène la vie, et que l'on retrouve dans ces nouvelles, à la fois légères et sérieuses.... Annie Forest-Abou Mansour

Auteur : Corinne COLMANT
Titre : Ni du voyage, ni du paysage
Ni du voyage, ni du paysage: Le titre reprend la première épigraphe tirée, comme la plupart d'entre elles, des poèmes d’Ève, une femme en morceaux, qui ne sait pas dire « je ». Le roman retrace l'histoire de Kurt, un écrivain en mal d'inspiration ; il découvre le journal de cette femme qu'il a aimée, et choisit d'en faire un roman. Les écrits d’Ève évoquent ses errances, quand elle parcourt le monde d'Est en Ouest et du Nord au Sud, à la recherche d'une impossible identité. Sa vie d'artiste, le théâtre et la musique, l’amènent du silence aux mots, de la poésie au récit. Ses rencontres amoureuses avec des hommes qu'elle a perdus, sa « chasse aux mâles », comme le dit Kurt, jalonnent sa révolte et sa quête chaotique de liberté.
Quand Kurt meurt, elle découvre son livre...

Auteur : Agnès COLOMBIER
Titre : Oups ! Aïe ! I !
❤ Un récit autobiographique éclaté.
Des années 60 aux années 2000.
Mai 68.
De la résilience.
Penninghen.
Un fait divers.
Des slogans.
Un cancer.
Des sculptures.
De la bagarre.
Une artiste.
Des montagnes russes.
Du bonheur.

Une traversée acrobatique autour de questions universelles.

Auteur : Anne de COMMINES
Titre : D'étranges histoires rêvées par un livre
D’étranges histoires rêvées par un livre sinuent entre nouvelles et dialogues théâtraux. Anne de Commines monte et démonte les fictions, architecture mouvements et scènes et crypte des poétiques symbolistes. Une histoire d’amour en trompe-l’œil, des fluctuations inspirées, des souvenirs involontaires, des duos initiatiques en forme d’invocations, l’auteure produit des textes qui cartographient les songes et équilibrent les forces. Pour Anne de Commines, les rêves se respirent en attendant leur sujet. D’utopies réfléchies en solutions imaginaires, l’auteure devient l’intime de l'étrange.

Auteur : Pierre CORMARY
Titre : Aurora Cornu
Qui connaît Aurora Cornu (1931-2021) ? Romancière, poétesse, actrice, et cinéaste franco-roumaine, la dame semble avoir eu mille vies. Le public français retient d’elle son rôle dans le célèbre Genou de Claire. Le reste semble confidentiel, sinon totalement inconnu. Loin de toute biographie au sens strict, Pierre Cormary nous parle ici d’une rencontre : celle d’un agent d’accueil muséal, geek assumé, rohmérien transi, et d’une dame âgée, fantasque, devenue égérie. Non sans humour ni distance, Pierre raconte donc Aurora, et, ce faisant, se raconte tout autant. Autofictionnel, intime, Aurora Cornu nous fait aussi voyager, des Balkans au lac d’Annecy, de New York à la rive gauche de Paris, où se concentre l’essentiel de l’action. Difficile, ainsi, de ranger ce livre inclassable, où se mêlent tant de figures et de lieux, condensés en une subtile alchimie poétique teintée de mélancolie, mêlée d’une singulière drôlerie.

Auteur : Jacques COUDERT
Titre : BROCABRIC ou les 4 saisons d’une guerre à l’autre
L’auteur, Jacques COUDERT, a fêté ses 84 ans il y a quelques mois.
Né quelques semaines avant la Deuxième Guerre mondiale, la crise sanitaire qui a frappé le monde lui a donné l’envie d’écrire pour ses enfants et petits-enfants l’histoire qui fut la sienne et la manière dont, au fil des années, il a construit ce qu’il est aujourd’hui.
La crise que traverse le monde depuis plus de deux ans l’a convaincu que ce récit, simple et sans prétention, pouvait intéresser d’autres lecteurs que sa famille.
Jacques COUDERT aime s’exprimer.

Auteur : Charlotte-Rita
Titre : De rêve et d’espoir
Illustrations de Michel Pichon

Voici un recueil de nouvelles où chacune nous apporte comme une bouffée d’imaginaire. L’auteure nous amène chaque fois dans un quotidien auquel le lecteur peut s’identifier et comprendre le protagoniste qui cherche alors comme une échappatoire à une réalité parfois pesante. Entrecoupées de poèmes qui nous éclairent et nous ouvrent en grand les portes de l’interprétation, les nouvelles se jouent à deux niveaux, celui du quotidien et d’une fiction alors libératrice, où rêve et inconscient semblent avoir scellé un pacte. Chaque histoire nous enseigne quelque chose que l’on ne peut forcément exprimer par les mots. Il en émane comme un parfum de rêve qui soudain prend forme sous nos yeux. Loin d’être absurde, chaque histoire raconte une part de nous-mêmes. S’il fallait apposer deux mots pour résumer ce livre ce serait étrange et libérateur. Le lecteur peut alors se laisser porter par le simple plaisir de lire parce que l’auteure nous invite avec beaucoup de générosité et de poésie à sentir que tout est possible…

Auteur : Charlotte-Rita
Titre : Histoires aussi étranges qu'extraordinaires
Illustrations de Michel Pichon

« Étranges histoires, en effet, voguant aux frontières de plusieurs genres littéraires, surtout la nouvelle, le conte, et la poésie même quand elle surgit à l’intérieur d’une prose dynamique en touches délicates...

Mais c’est le mystère du savoir-faire de Charlotte-Rita qui se déploie à la lecture de ces 49 textes à la fois apparemment naïfs et surtout complexes, porteurs d’interrogations philosophiques quant au sens des existences, avec des conclusions invitant fermement le lecteur à méditer : «Voici la félicité que nous pouvons tous atteindre, si nous le voulons » dans Hallucinations réelles...

Auteur : Annie DANA
Titre : Carnet de bal improbable
À travers Carnet de bal improbable Annie Dana nous livre des nouvelles fantasques et sensitives. Pour grandir ou être assiégée par sa propre réalité, Alice peut-elle s’enorgueillir d’un maître ? La question est esthétiquement posée. Multiple, humoristique ou inattendue, l’héroïne retentit dans cette écriture admirablement scriptée. Être ou désirer l’être, Alice persiste dans une présence fugace aux figures imposées. Chez Annie Dana l’expérience humaine se prête aux poétiques points de suspension et autres reliefs où les maîtres jouent avec ces infimes vérités tronquées qui nous inventent et nous défont. Craindre l’évènement ne l’empêche pas d’arriver, même si rien ne se passe et demeure irrémédiablement perdu, ce que l’on redoute le plus ne manque pas de se produire, l’avoir pensé suffit. Peur de connaître, d’aimer, d’espérer, de ne pas connaître, de ne pas aimer, de croire sans espoir. La peur à l’origine. La peur mère. Se fuir à grands jets, opter pour un théâtre si convoité ?

Auteur : Annie DANA
Titre : Le piège des aveux
Récit à plusieurs voix

Préface de Michel HOST

Une femme : Constance. Deux hommes : Simon (le peintre), Antoine (le prisonnier). Traversant ce trio, le réseau des ambiguïtés de la relation amoureuse, des désirs assumés, repoussés… les incertitudes du sentiment, ses convulsions. Simon est en quête d’une réponse à la question du sentiment amoureux. Il nous propose la peinture des désastres du désir inassouvi.
Langue très belle, magnifique parfois, et exigeante comme, une fois encore, l’expression racinienne des destins tragiques. Annie Dana saisit le lecteur, le tient, l’éclaire, le dépayse parfois, lui demande de percer la carapace des mots, d’aller même au-delà de leur musique. Piquante dans l’allusion, nuancée dans la description, l’auteure demande au lecteur d’aller cueillir le fruit le plus désirable, celui qui au plus haut de l’arbre garde la saveur et l’essence les plus raffinées.
(Michel HOST)

Auteur : Annie DANA
Titre : Prépare-toi, je t'emmène au cinéma
Prépare-toi, je t’emmène au cinéma : le père d’Emmanuelle lui a souvent répété cette phrase dans son enfance, et tout ce qu’elle annonçait est resté chevillé à son corps.
Comment dissocier ensuite la prédation de l’attraction ? Emma-nuelle en retrouve le schéma en grandissant, victime consentante d’un Maître réputé pour son tableau de chasse. Mais à quel prix ?
Annie Dana plonge au plus profond de la contradiction de son personnage, jeune femme exigeante et passionnée, ravagée par la violence de certains hommes, jusqu’à l’ultime rapt.

Auteur : Anne DE COMMINES
Titre : Pour l’infini suivre les pointillés
Faire de l’art avec de l’Etre. Tel est le message de Théo, comédien et metteur en scène de théâtre. À travers un parcours théâtral et de nombreuses hautes initiations, Théo instruit l’âme de ses étudiants et de ses publics. Au cours de ses dialogue avec lui, Alba découvre sa quête profonde et la fait sienne. En recueillant les révélations maçonniques, alchimiques, gnostiques et politiques de Théo, Alba emprunte ses univers où se mêlent Jorge et Léa qui viennent parfaire son chemin. Ce livre évoque et invoque le mystère de ces rendez-vous. À vous de déceler cette œuvre secrète, ainsi vous hériterez de ses transformations.

Auteur : Maggy DE COSTER
Titre : Histoires à écouter assis ou allongé
[…] toute une complicité s’établit dans la tendresse et le rêve autour des Histoires à écouter assis ou allongé, de l’écrivaine poétesse Maggy de Coster.
Divers types d’histoires peu ordinaires où les thèmes se fondent, se confondent, se transforment ; où les temps s’entrecroisent, se nourrissent du passé pour former un temps incertain tourné vers l’avenir.
Cela en un renouvellement des styles et des modes liés aux préoccupations de notre temps et s’alimentant des sources et ressources culturelles et sociales de notre histoire. Et subtilement, un rappel de valeurs humanistes, allant plus loin encore, en présentant Dame Nature dans sa diversité et son monde animal, indépendant ou familier si indispensable au cheminement de chacun à travers les épreuves du quotidien.
Quant aux Tout-petits, ils trouveront tout pour alimenter leur bonheur sans grande frayeur : avec Malo, ils seront entrainés aussi bien dans la ferme aux animaux, à la cueillette gourmande de pommes, ou dans le rêve de tous les enfants : Être Pompier, Être La Vie : sauver, aider autour d’eux ?

Auteur : Oivier DE LACRETELLE
Titre : Les larmes d'or
Avec ce livre, Olivier de Lacretelle nous raconte la vie d’un homme à partir du décès de sa mère, chaos qui va l’amener à s’interroger. Voyage à la fois intérieur et extérieur pour mener à bien cette quête spirituelle qui agit en lui comme un aimant l’attirant vers l’absolu. Une galerie de personnages mais aussi de maîtres spirituels vont croiser sa route.

L’Inde et l’Afrique y apparaissent comme des lieux de quête et d’aventure extensibles, des lieux de délivrance et d’émerveillement.

Auteur : Céline DEBAYLE & Georges-Marie ABOUT
Titre : Apollonie et Baudelaire
Apollonie Sabatier reproche à son amant, Alfred Mosselman, de l’avoir fait poser pour une sculpture sulfureuse, « Femme piquée par un serpent », à présent au musée d’Orsay. Elle s’en confie à sa jeune sœur, Adèle, et à l’ami écrivain, Théophile Gautier. Un mauvais souvenir qui la poursuivra jusqu’à sa relation amoureuse avec Charles Baudelaire. Ce dernier idolâtre Apollonie, sa déesse, qui lui inspirera dix poèmes. Peu après le procès des « Fleurs du Mal », ils vivront leur première nuit d’amour. Mais avec Baudelaire, rien n’est simple. C’est sans compter l’imagination d’Apollonie Sabatier, présidente d’un salon littéraire, femme brillante et libre.

Auteur : Alexis DENUY
Titre : Propos en liberté
Ces « propos en liberté » s’adressent à nous comme si nous étions dans la tête de l’auteur. Ses pensées sont retranscrites comme si nous l’entendions nous parler et nous alerter. Mettant en scène des personnages sans appellations, quelquefois des individus, tantôt des groupes ou des foules, l’ensemble d’une époque embarquée dans un nouveau monde. C’est un manuel de rébellion qui appelle à se détacher des discours du jour afin de suivre une voie personnelle.

Auteur : Nathalie DHÉNIN
Titre : L'adresse postale
Jeanne, aquarelliste, reçoit une lettre, née du hasard. Elle engage alors un échange épistolaire avec Gad qu’elle ne rencontrera, contre toute attente, qu’au bout de la sixième année. L’adresse postale relate le destin des deux protagonistes ainsi que celui de leur entourage à travers les lettres échangées, selon le rythme singulier de leur vie. Mais aussi la quête intérieure de Jeanne, qui, à la suite d’un accident de la route, doit apprendre à vivre avec ses fragilités. À l’occasion d’une retraite spirituelle, sa vie prendra un nouvel essor, empruntera des voies inattendues faites d’altruisme et de résilience.
Au fil des lettres et de la narration, les aspérités, les failles, les espoirs des destins de Jeanne et de Gad s’éclaireront sous des jours nouveaux en de subtils chassés croisés de confidences et de non-dits. L’art et la nature seront deux fils rouges qui émailleront les récits selon les aspirations de chacun. Sans oublier qu’au fil des chapitres se dévoilera la vie sentimentale de Jeanne et de Gad. Mais la partageront-ils ?

Auteur : Éric DUBOIS
Titre : Paris est une histoire d'amour
J’ai dormi d’une traite. Je me suis rasé, douché et pris mon petit-déjeuner. Tout l’appartement blanchi par la lumière matinale, peu à peu, sortait d’un rêve absolu. J’ai pensé à la jeune fille d’hier. Mais comment la retrouver ? Avait-elle ses habitudes dans le café où je l’avais côtoyée quelques minutes ? Impossible d’avoir la réponse. Tout cela semblait absurde. Quelle lubie m’avait permis de croire que le destin allait me faire la croiser à nouveau dans une métropole où l’anonymat pèse et noie les certitudes dans des brumes opaques ? Je n’avais rien d’autre à faire qu’attendre. Mais ce jour-là, je travaillais, retrouvais mes habitudes. Ce fut une journée sans problème, sans que je pense à la jeune fille, blonde, rencontrée au café, la veille. Car elle était blonde avec des yeux noirs.

Auteur : Hélène DUC
Titre : De cendres et d'écarlate
Regroupées autour d'une thématique commune, les figures de la femme dans la littérature fantastique, ces six longues nouvelles, nourries par les univers de Théophile Gautier, Edgar Allan Poe et Stephen King, vous proposent de partir à la rencontre de personnages féminins issus du folklore fantasmagorique européen, entre romantisme gothique et érotisme contemporain.

Tour à tour, troublantes victimes ou bourreaux voluptueux, les six femmes que vous allez découvrir sous la plume élégante et sensuelle de l'auteure, qu'elles soient sorcière, démone, vampire, ou bien encore métamorphe, vous fascinerons autant qu'elles vous inquiéteront.

Auteur : Michel-Olivier DURY
Titre : La vie comme ça
Avec cet ouvrage, Michel-Olivier Dury nous invite à lire deux histoires, tout d’abord celle d’un homme dans le milieu du travail de la fonction publique. L’emprise de ses supérieurs hiérarchiques qui frisent le ridicule l’amène à éprouver des états d’âme qui, paradoxalement, vont lui ouvrir la porte des souvenirs et de l’inspiration pour former en parallèle un second récit, celui de sa jeunesse.

Alors, au gré des entrées et sorties de ses chefs, l’auteur revoit ou réinvente son enfance et son adolescence émaillées d’aventures, de sentiments, d’expériences amoureuses homosexuelles tout en retenue. Il y a beaucoup de drôlerie et de tendresse mélangée dans ce livre qui amènera le lecteur à se revoir lui-même dans sa propre enfance ou jeunesse. Par moment on y sent le poids de toute une vie avec ses joies, ses regrets, ses hardiesses, mais on n’est jamais déçu.

Auteur : Michel-Olivier DURY
Titre : Le brouillard de la réalité
Ce roman retrace la mise en abyme du narrateur qui raconte son périple meurtrier à un jeune inconnu de passage.
Le personnage est dans un hôpital psychiatrique et détaille à un médecin ce qui l'a mené à tuer les médecins sur sa route.
Très vite, à travers les souvenirs, on passe du passé au présent et l'on retourne vers une forme de réalité qui prend des allures de cauchemars.
C'est en définitive le jeune homme de passage qui va écrire le récit de Roger Velden. Mais, qui est le narrateur ? L'écrivain, le jeune homme, Roger Velden ?
Du rêve à la réalité, on perçoit un monde étrange de parfums, d'images et de sons, un monde où s'éteint chaque matin le brouillard de la réalité.

Auteur : Michel-Olivier DURY
Titre : Rue du Chemin Vert
En lisant ce nouveau récit de Michel-Olivier Dury, le lecteur, comme avec son premier ouvrage La vie comme ça, retrouvera une part de lui-même par les émotions que l'auteur a su distiller tout au long du livre. Le héros qui est "je", en entrant en pension, va découvrir l'amitié fraternelle à travers deux autres pensionnaires, tout aussi émouvants que contradictoires l'un et l'autre.

Il va faire l'apprentissage de la vie, tant à travers le plaisir de l'étude que de la transgression, jusqu'à découvrir l'amour. Véritable initiation pour ce jeune garçon qui vivra des moments inouïs et qui le marqueront à jamais. Un vrai plaisir de lecture grâce au style de l'auteur tout en musicalité qui peut tous nous émouvoir.

Auteur : Pamella ÉDOUARD & Gaspare DORI
Titre : Lady Macbeth
La pièce Lady Macbeth interroge notre capacité à comprendre l’autre, celui qui est trop rapidement mis sur le banc des accusés. Tout y est raconté en puissance et en subtilité. Les sentiments humains, avec leurs instantanés d’orgueil, de cruauté, de lâcheté, sont le moteur de cette pièce dont la force réside dans sa brièveté intense et dans une écriture à la fois lyrique et réaliste, tenant en haleine le lecteur.

« Le texte de Lady Macbeth oscille ainsi entre reprise littérale de passages shakespeariens, tous fidèlement traduits, réécriture et libre réinterprétation dans une direction qu’on pourrait qualifier de féminine plus que de féministe. On retrouve ici la force des images, la présence obsédante du sang, des oiseaux prédateurs ou de mauvais augure, et de la tâche qui signe une culpabilité indélébile. »
- Extrait de la préface de François Laroque

Auteur : Abdelghani FENNANE
Titre : Une impossible consolation
Marqué par la vie violente dans une cité de la ville de Marrakech, obsédé par la recherche autour de son « lieu », Saïd El-Garni sombre dans l’alcool. Il se cache à sa déchéance derrière la fabulation jusqu’au jour où il tombe sur une lettre qui le ramène à sa réalité. Une impossible consolation révèle un visage désenchanté de Marrakech, celui de sa périphérie, un pays affecté par la pauvreté et le conservatisme, et l’inhospitalité de notre monde.

Auteur : Sandrine-Jeanne FERRON
Titre : It's for her
It’s for Her, c’est un coup de poing dans le ventre. Une vie de femme, de deux ans à soixante-quinze ans. Coup de poing parce que ce livre n’est pas ce que vous croyez.

Sandrine-Jeanne Ferron est née à Lorient, le 16 septembre 1975. Elle est rédactrice pour La Cause Littéraire depuis 2016. Responsable d’une librairie à Paris, entre autres métiers, elle a publié son premier roman en 2017, 40 mètres carrés et en 2019 Un homme avec elle-même, aux éditions Unicité. Elle vit aux États-Unis, depuis 2021. Elle écrit aussi pour d’autres.

Auteur : Sandrine-Jeanne FERRON-VEILLARD
Titre : Un homme avec elle-même
« En homme, il va au bout, il plonge, il sait aller loin. Sentir les battements du cœur dans son sexe. Cogner la paroi. Râper. Tenir fermement. Éventrer. Au fond c’est peut-être ça qu’il recherche. L’autre versant du dégoût. Il n’a jamais aimé pénétrer le sexe des femmes. En homme. Y faire entrer sa langue, son nez, sa bouche entière, sa mémoire. Boire, sucer, téter, c’est en femme qu’il affectionne le corps des femmes.
Changer son incarnation. Il change de sexe. Il change son prénom. Ses vêtements. Sa voix. Ses cheveux. Sa peau. Il change de métier. Il change ses amis. Révéler un corps nouveau, pas un autre mais le même, être le sien sous un autre genre exclut l’emploi du temps présent. Du courage, il lui en faudra, ce courage qui relie la vie à la mort et réciproquement. Sa famille encore vivante le renie, les morts aussi. »

Auteur : Sandrine FERRON-VEILLARD
Titre : 40 mètres carrés
J’ai envie de faire confiance. Comme une petite voix off
qui me dirait « fais-le ». Mon frère parle de prostitution.
Je crois entendre la voix de ma mère derrière moi. Je vais louer
mon bien pour de courtes durées. Pour le faire. Pour faire des rencontres.
Par curiosité d’abord, par jeu ensuite.
Parce que je n’ai plus le choix.


Sandrine Ferron-Veillard naît un 16 septembre
1975 à Lorient. Jadis libraire, écrit aujourd’hui,
parfois pour d’autres, voyage incognito. Quarante
mètres carrés est son premier roman.

Auteur : Bluma FINKELSTEIN
Titre : Devoir de vérité
In Memoriam BENJAMIN FONDANE
Traduction en allemand : Christine Reiter

1996. Par une nuit de pluies diluviennes, Nick Graetz, nouveau docteur en linguistique de l’Université de New York, rentre chez lui à Berlin, après trois ans d’absence. Le taxi qui le conduit de l’aéroport s’arrête sous le réverbère devant l’immeuble. Quand Nick en descend, ses valises à la main, la pluie a redoublé de force et forme un rideau opaque. Il bute contre des pavés en relief, au bord du trottoir, sortes de pierres taillées, qui brillent comme des lingots d’or sous la lumière pâle.
Le lendemain, Nick déchiffrera sur ces « lingots d’or » les noms des membres de deux familles juives : « Ici habitait – un prénom, un nom, l’année de naissance, l’année et le lieu de déportation, la date de la mort ». Plus tard, on lui expliquera que ce sont des « pavés de la mémoire », des Stolpersteine qu’on venait de poser un peu partout dans la ville. Malgré sa ferme décision de ne rien vouloir savoir de l’histoire de l’Allemagne nazie, voici que l’Histoire elle-même s’impose à lui, brutalement, dans l’inconcevable nudité de l’horreur. Il apprendra bientôt qu’il habite dans l’un des appartements où vivait la famille Pritzker, dénoncée par Frau Helga, la concierge du bloc et sa voisine de palier, qui a cru, bec et ongles, en la supériorité de la race aryenne…

Auteur : Bluma FINKELSTEIN
Titre : Jacob Ben Judas l’Iscariote
Le mythe du Juif Errant commence avec la crucifixion de Jésus en l’an 33.
Jacob, fils de Judas l’Iscariote, vient annoncer à sa mère la mort de son père. Elle avait depuis longtemps des doutes concernant les activités de ce petit groupe de Galiléens. Depuis que Judas s’était « acoquiné » avec cette bande de gueux, tout allait de travers. Elle détestait surtout Simon qui lui avait apporté un jour des poissons qui n’étaient pas de toute fraîcheur, pêchés dans le Lac de Génésareth. Et il se vantait encore d’avoir eu une pêche miraculeuse…
Cependant, gagné par la crainte d’avoir le même sort que son père, Jacob s’enfuit. Et c’est ainsi que commence son errance en terre étrangère, à travers les siècles ! Il rencontrera tour à tour des maîtres à penser, des gens simples, des révolutionnaires et des prophètes messianiques : Saint Paul, au cours de leur naufrage dans l’île de Malte ; Rabbi Yéhiel de Paris se préparant à affronter Nicolas Donin, juif converti au christianisme, dans une célèbre dispute théologique ; Pablo Christiani, lui aussi juif converti, assistant dans la Cathédrale Notre-Dame à l’entrée de la Sainte Couronne, achetée par le Roi Saint Louis ; Don Isaac Abravanel, talmudiste et kabbaliste, conseiller de la Reine Isabelle la Catholique, qui fut à l’origine de l’Inquisition en Espagne.

Auteur : Hélène FOLIO
Titre : Qui êtes-vous Monsieur Je ne suis pas moi
Un homme dépossédé de lui-même, perdu dans les méandres de la maladie dévastatrice, sa femme abolie par une souffrance telle qu'elle ne parvient plus à se reconnaître vivante, un médecin séducteur sous l'emprise de son assistante sociale jeune, belle, hystérique et perverse.

Le titre même pourrait inciter le lecteur à croire qu'il va sombrer dans le pathos. Il n'en est rien. Le récit est illuminé par des éclats de bonheur, le souvenir des jours heureux, un amour charnel du vivant. Avec la maison pleine comme une femme gravide, les rires des enfants, le vieil oncle qui bat la campagne, les chattes douces et consolatrices, on pénètre dans le cœur fragile de la vie, la vraie vie cruelle et ensorcelante, habitée par le yoga, la danse et la musique.

Auteur : Jean-François FORESTIER
Titre : En passant par la Zad
L'histoire d'Alban D.., enseignant en littérature, la quarantaine, célibataire séducteur sur les sites de rencontres, qui voit sa vie basculer après un fait divers, alors qu'il cultive un projet d'écriture.
Sous la pression des évènements qui se succèdent en cascade dévastatrice, il optera, l'orage passé, pour un voyage insolite…
Comment redonner du sens à une existence brutalisée ? Il y a une solution, peut-être...

« Et face au soleil du jour où elle s’était postée, hasard de l’exposition, ou étais-ce elle qui avait attiré cette brillance, je vis, étonné et troublé, la déclinaison dans ses yeux de toute la gamme du vert au bleu : pers, turquin, outremer, turquoise, qui défilait selon les oscillations de la lumière oblitérée par le passage, fugace, des nuages. » (Extrait)

Auteur : FORESTIER Jean-François
Titre : La maison qui n'en finissait pas d'être à vendre
Avec ce premier roman, Jean-François Forestier fait vivre une maison corps et âme. C’est elle qui prend les rênes de l’histoire et nous parle à sa manière des personnages réels ou fictifs qui l’ont habitée. Le dernier propriétaire y décédera, laissant la maison en héritage et aux successeurs le droit de la mettre en vente.
La maison alors regarde, scrute l’environnement, accueille les visiteurs. Mêlant tragique et humour, l’auteur trace une histoire à travers cette maison qui pense, agit et subit les événements. Avec un style à la fois recherché mais non dénué de tendresse, ce livre ne peut que surprendre. Le lecteur pourra peut-être se reconnaître dans l’un des personnages, car l’auteur, la maison, n’a pas hésité à capter les protagonistes jusque dans leur part intime.

Auteur : Jean-François FORESTIER
Titre : Marée montante
… Ou les effets du réchauffement climatique sur la santé mentale !
Une fiction dans laquelle Jean-François Forestier nous promène, avec humour et gravité, entre Saint-Fulmard et Baux-sur-mer qui n’existent ni l’un ni l’autre. L’histoire de Georges, enseignant, une biographie personnelle complexe, un engagement écologique très théorique, une porosité excessive aux évènements extérieurs. Tandis que le dérèglement climatique devient visible, les relations interpersonnelles, en miroir, se dégradent… Tout cela pourrait déborder et mal finir, comme une marée de très fort coefficient… Une réflexion sur l’éco-anxiété, dont la fin, préoccupante, reste ouverte, car il ne faut jamais désespérer !

Auteur : François GATTEL
Titre : Contre-calque
Comme des îlots d’images que la mémoire automatique fait surgir. D’abord précis, l’attention les dissout pour ne plus garder qu’un contre-calque, une empreinte de ce qui fut. On a perdu la forme car le signe est effacé, mais le sens persiste comme une encre indélébile. Semblable aux frottages d’Henri Michaux, l’inconscient tient la main. La mémoire mise à distance est en réécriture.

« D’autres fois, c’est seul que tu nous quittais, comme il m’arrivait de déserter moi-même l’apparence, la convenance. Nous quittions ce qui nous avait aimantés puis rassemblés. Intimité de langage d’égaux désirs en miroirs. Pour se compromettre en mots dicibles, correctement audibles d’une société dont nous étions définitivement, et en dépit de cela, différents. Fallait-il se conformer aux rites familiaux du couple ? Certainement non. Mais la rue, la ville, les autres. Le regard des autres. Nos yeux parlaient chaque fois que possible dans de brefs dialogues. »
- Extrait

Auteur : François GATTEL
Titre : Contre-calque 2
Vies paradoxales suivi de Les maisons initiales.

L’une des dernières phases de notre vie nocturne de dormeur, proches de l’état de veille : sommeil paradoxal. On se souvient de parcelles des rêves de cette période. Notre questionnement portera sur leur sens, leur fonction.
Les récits fragmentaires de ces vies paradoxales en sont les débris.

Expérience émotionnelle, la paramnésie ou « déjà vu », est définie comme une erreur d’appréciation, avec altération du souvenir en raison notamment d'une intrication du réel et de l'imaginaire.
Aller à la rencontre de ce qui reste du souvenir, s’appuyer sur tout le subjectif qu’il apporte, comme un rêve apporte une version synthétique d’un fait, d’une émotion : une transformation. Une manière de se réapproprier ce qui a fui, qui est perdu en extrayant consciemment la substance de l’affect qui en subsiste, en se laissant envahir par les sensations, les émotions porteuses d'images. L'approximation leur confère la poésie d'un imaginaire libre.

Auteur : François GATTEL
Titre : L’écrit dans le miroir
« A un moment clé de sa vie, à bout de lui-même, la réalité se fait jour pour lui, de l’ambiguïté de son désir qui sous-tend sa vie comme son intimité.
Ultime définition de soi, quand il faut affronter les âmes dont on est fait ; guidé en cela par une promesse de renaissance, débarrassée des mensonges. »

François Gattel a été scénographe au théâtre, puis a fait une carrière de chanteur lyrique à l’Opéra et en concert (sous le nom de Robert Sentieys). Il a écrit plusieurs concerts-lecture, enseigné le chant et complété sa recherche sur la pédagogie de la voix avec un Master en Psychologie appliquée. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture. Contre-calque (récit) a été édité chez Unicité en février 2021 et L’Homme Blanc en octobre 2022 chez l’Harmattan.

Auteur : Nadine GRANDEAU
Titre : A pas feutrés
Il faut choisir un pseudo. Elle pense alors à Lydienne, cette variante du jaspe noir. Lydienne commence comme Léa par un L. Elle télécharge une photo qu’un copain minéralogiste a prise dans son atelier. « Tu me fais penser à la chanson de Léo Ferré, avec tes petits seins… » Elle n’a qu’un seul copain, ce jeune homme.

Elle pose devant les vitrines du magasin. « Ils vont croire que tu as une sacrée collection ! » Ils rient. Leur connivence est totale. « Tu sais que les hommes ne pensent qu’à ça », ajoute-t-il . Elle n’a pas fait l’amour depuis deux ans. Elle se promet une chose : aller à chaque rendez-vous parée d’un bijou talisman de Léonie.

Auteur : Nadine GRANDEAU
Titre : Longtemps très loin
Dans ce roman d'écriture, Nadine Grandeau nous raconte des destins qui, sur plusieurs années, se croisent, fusionnent puis s'échappent pour en décrire les turbulences, part d'indomptable qui échoit à notre condition humaine.

Si la sexualité, avec ses vrais faux repères, avec sa beauté et ses transfuges est au coeur de cette histoire, les personnages nous renvoient avant tout à leur tendresse et à leur humanité.

Par la magie de son écriture, Nadine Grandeau atteint la profondeur tout en privilégiant la sensibilité des héros de ce livre qui savent lire à travers les parfums et les pierres comme pour nous délivrer d'autres messages, plus sensoriels.

Auteur : Nadine GRANDEAU
Titre : Trois chats
C’est en ressortant à l’air moins vicié que je le vis : assis sur une bassine renversée, le regard en direction de la porte de la cour, immobile, à l’écart des autres, blanc, à poils longs, mais si blanc, si beau que j’étais sourde à ce qu’elle me racontait. Il s’appelait Amar, griffait, mordait, était caractériel, méchant. La directrice du refuge le jugeait « inadoptable ».

Le Prince de ces lieux, pensai-je aussitôt.

Je me dirigeai vers lui très doucement. Il tourna la tête et me fixa d’un regard de chrysoprase qui me fit frissonner. Ce vert lagon, ce poil long calcite blanche, ce nez de quartz rose, c’était irrésistible, j’aimai d’emblée le seul chat parfaitement blanc du refuge. Un chat de conte de fées qui semblait avoir servi de modèle à l’illustratrice de mon enfance, Adrienne Ségur. Je pris quelques clichés avec mon téléphone portable. Il ne bougea pas. J’envoyai les photos sur la messagerie de Christophe, rangeai l’appareil dans mon sac. Je m’approchai doucement de lui, posai trois doigts à plat entre ses deux oreilles en lui parlant doucement, sans trop le fixer. Il se laissa faire. Il ne griffa ni ne mordit.

Auteur : Nadine GRANDEAU
Titre : Un brin d'écarlate
Dans son nouveau livre, Nadine Grandeau nous raconte une histoire qui nous touche par la profondeur qu’elle sait faire naître à la surface des émotions, puis doucement elle nous entraîne plus loin au-delà de ce que nous sommes ou croyons être grâce à la magie de son style.

Alain, quarante ans passés, souffre d’un handicap. Son père décède brutalement. Peu après il découvre le manuscrit d’une patiente de ce père qui était chef de service au CHU de Clermont-Ferrand.

Auteur : Chantal GRIMM
Titre : Contes & nouvelles au château ouvrier Tome II
Ces Contes et nouvelles ont d’abord été suscités par les ateliers de Chantal Grimm dans l’espace associatif du Château ouvrier, Paris XIVe, puis par mail pendant le confinement.

Ce qu’ils ont pensé du tome I

Tous ces textes traduisent une richesse d’invention et une maîtrise de l’écriture très jouissive pour le lecteur.
- Dominique Brua, BRÈVES

Ce sont des histoires touchantes et inattendues, graves sans être pesantes, souvent profondes, jamais creuses, toujours vivantes et intensément humaines.
- Jean-Michel Doulet, LA GRANDE OREILLE

Auteur : Jennifer GROUSSELAS
Titre : Cuir ou violon
Précédé de Perché sur un banc

« Au cœur du violon, cachée dans le ventricule de bois creux, derrière les boyaux des cordes, il y avait, dormant dans l’âme, une toute petite fille (…). Le chant du violon, c’était sa voix. »

Claire veut à tout prix prouver à Antonio que sa veste n’est pas en cuir. Gagné par le doute, Antonio se met à défendre le bienfait de l’illusion. Croyant ouvrir les yeux de Claire, il entame la narration d’un conte, l’histoire du violon, dont Claire voudra s’emparer à son tour.
Cette pièce, qui oscille entre disputes et moments de grâce, offre un débat vertigineux sur la question de la vérité, de l’illusion et du mensonge. L’histoire du violon, qui nous est racontée à deux voix, va elle-même jusqu’à nous donner l’impression d’une fiction aux choix multiples, qui serait en train de se créer sous nos yeux.

Auteur : Axelle GUILMAULT
Titre : Les histoires d'If
Avec ce texte, Axelle Guilmault endosse la peau de sa chienne, If, qui nous parle de sentiments, d’émotions. Le lecteur, surpris de prime abord, tombe ensuite sous le charme du récit qui, malgré les apparences, est loin de tout anthropomorphisme. Plein d'humour ce livre nous enseigne, à nous humains, que les animaux ont droit à tout notre respect, à toute notre attention. L'auteure nous transmet ce que sa chienne a sur le cœur, comme un double langage, à savoir que c'est elle peut-être qui se sent animal et non l'inverse. Les joies et les agacements de la chienne If ne sont que les prolongements de nos attentes envers les autres humains. Mais plus simplement, If nous fait savoir parfois par des stratagèmes toute l'affection quelle porte à "ses humains". Tout comme nous, elle a ses humeurs, ses préférences et n’hésite pas à montrer les dents s’il le faut. Elle aime la bonne cuisine, se lie d’amitié et adore poursuivre les chats...

Auteur : Jean-Louis GUITARD
Titre : Antibes... Antibes...
Avec ce troisième ouvrage paru aux Editions Unicité, Jean-Louis Guitard clôt ainsi le récit de ses souvenirs. Il émane de cet ouvrage une poésie constante ancrée dans le réel à laquelle se joint l'émotion. L'auteur a le don de s'adresser au lecteur par la voie du cœur qui est à la fois simple, emprunte de générosité tout en faisant appel à nos propres souvenirs. Jean-Louis Guitard met en mots les ressentis de son passé à Antibes non sans interroger le temps, la mémoire.
C'est un peu comme s'il nous avait mis en musique tout cela et créé une chanson émouvante, celle des souvenirs liée aux personnages et à l'amour.

Auteur : Jean-Louis GUITARD
Titre : L'éternel été
Rares sont les auteurs qui parviennent à nous émouvoir par le récit de leurs souvenirs de jeunesse. La nostalgie qui s’en dégage et les mots qu’il choisit sont comme autant de leviers d’émotion. Jean-Louis Guitard a su faire revivre les événements et les personnages de ce temps passé au cap d’Antibes à contempler la mer et courir les filles comme pour nous faire du bien. L’auteur n’a pas cherché à rentrer dans la psychologie des personnages mais plutôt à nous restituer l’essentiel par un souvenir précis qui, à lui seul, va déclencher ce “quelque chose“ qui est au-delà des mots et qui parfois nous renvoie justement à nos impressions de jeunesse. Ce livre, à sa manière, est un chef-d’œuvre de sensibilité.

Auteur : Jean-Louis GUITARD
Titre : Nouvelles d'Antibes
Où est le réel, où est l’imaginaire ? Jean-Louis Guitard nous pose implicitement la question à travers ces nouvelles qui sont autant de traversées du miroir.

Le réel c’est Antibes, sa lumière aveuglante, c’est le sens de l’observation qui est celui de cet auteur pour noter les mots, les gestes de tout un chacun. Le réel c’est le tragique et l’humour de ces nouvelles qui disent le noir de l’existence quand elle est rattrapée par la vieillesse, la solitude, la misère, le désir et l’amour.

Auteur : Jean-Louis GUITARD
Titre : Nouvelles d'Antibes 2
Nombre d’entre nous ont un centre du monde. Celui de Jean-Louis Guitard est à Antibes. Il y installe son univers de personnages entre réel et fantastique. On ne sait jamais très bien à quel moment va s’effectuer la traversée de l’écran entre les deux. Il met en scène des figures dont on devine qu’elles résonnent avec sa propre existence et il suffit d’un objet, d’un lieu pour que s’opère un basculement dans un imaginaire instillé de désirs, de questions, de craintes au cœur duquel s’inscrivent inévitablement Eros et Thanatos. C’est un homme vieillissant qui par le biais d’une photo peut rejoindre sa compagne disparue, c’est l’amour désabusé d’un jeune gars, c’est un lieu énigmatique dont on sait s’il a vraiment existé, la relation contrariée d’une femme naine et d’un rat aux pouvoirs surnaturels, c’est un génie impitoyable face à la bêtise de deux imbéciles heureux, ce sont les époques bousculées qui conduisent à des confrontations ahurissantes et à la mort brutale, c’est un voyage postal qui se termine par une fin à l’humour tragique, c’est la rencontre avec une femme mystérieuse dans un cimetière. En poursuivant son écriture du microcosme antibois qu’il connaît, Jean-Louis met en scène situations et personnages pour composer une humanité à la fois réelle et fantasmée qui nous dit avec humour, tendresse, mais aussi effroi, ce que nos existences cachent de doutes, d’interrogations et parfois de désillusions. Il le fait avec une plume au dynamisme alerte, jonglant entre dialogues pleins de verve et subtils glissements vers une nostalgie sous-jacente, laissant toujours deviner l’auteur de théâtre et de chansons qu’il est par ailleurs.
(Pierre Kobel)

Auteur : Jean-Louis GUITARD
Titre : Quatre ans et la guerre
Avec ce livre tout en verticalité, Jean-Louis Guitard nous donne à lire un texte où l’image, les détails apparaissent comme autant de visions brèves, d’impressions de souvenirs. C’est un enfant de 4 ans qui raconte la guerre ou plutôt « sa » guerre. Derrière les mots qu’il ne prononce pas, se cachent bien sûr des vérités plus grandes et des faits historiques. Ce livre apparaît alors comme une incursion dans ce qui lui reste de mémoire, et donc dans ce qui lui reste de sincérité. En ce sens ce livre est magnifique parce qu’indirectement il nous parle aussi d’oubli. Le texte nous parvient non pas en bribes mais par petites touches de souvenirs, comme des flash qui lui reviennent et qui provoquent chez le lecteur une sensation de réel très forte.
Jamais la guerre n’a été racontée de cette façon. Jean-Louis Guitard a écrit cet ouvrage avec son cœur et non sans une certaine tendresse envers ceux qui ont croisé sa vie à ce moment-là. Sans en dire beaucoup et avec beaucoup de silence, il a peut-être écrit aussi un livre d’amour...

Auteur : Jeanne GUIZARD
Titre : Piero
Quelques brèves histoires pour s’amuser un peu du temps qui court, qui construit, qui détruit, qui déroule son fil dans la douceur ou dans la violence, qui vieillit les corps, affine les cœurs. Dire ainsi le temps permet de le sublimer et d’en atteindre la joie.

… « le présocratique nous sourit du haut de son ciel… il nous souffle que tout revient et qu’il faut nous calmer… le temps nous constitue… mais nous l’avons perdu… nous courons pour le rattraper… il faut le laisser revenir… nous réinstaller dans la douceur…

Auteur : Malika HALBAOUI
Titre : Un filet de voix
À présent. Tu respires profondément. Tu parais endormie. Tu as tout entendu. Tes mains se sont détendues. Les pompiers sont là. Ils t’embarquent. Tu es hors de danger. Tu as vu. Tout vu et compris. Celle qui écoute entend. La voix de la tisserande est vivante. Tu seras plus douce et vigilante, à la fois. Tu ne déposeras pas plainte, la vieille Bernadette, la nuit même, partira sans laisser d’adresse. Voûtée. Accablée. Se cacher. Le Tonneau roule vers la mer. Au loin. Il devient un petit point à l’horizon. Le petit point noir d’une question enfin résolue. Voir mieux. Aimer mieux. Mieux pardonner. Avancer.
Tu as tout entendu. Perçu. La Paix froufroute dans chacune des plumes des oiseaux de vérité qui veillent sur l’aventure humaine. Tu jubiles. Ton cœur dilaté est partant, battant. Tu recouvres tes esprits : avec Camille et Jason, Henri, vous irez, dès que tu auras retrouvé tes forces, rendre visite à Fadma, au grand pin sur lequel vivent les oiseaux de la tisserande. Les remercier pour leurs chants.

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Bourdonnant tard au tympan
« Au bas de la falaise, les vagues dînaient sans relâche, détachant d’elle des blocs calcaires, la fendant en biseaux, en éclats effilés fatals à toute paume, en grondements, détonations stridentes ou sourdes, relayées dans tout Bledivez par des sauts sonores, des décibels cascadés, en canon, longtemps. Les effondrements avaient lieu la nuit, nous épargnant des drames ».
Vague, phrasé, phrase : des noms différents pour dire la même chose, sans doute. Mais quoi ? Le son, le rythme, la vie dans tous ses états : une claque sur la joue, cette porcelaine brisée, le frou-frou d’une roue cycliste sur la chaussée, le chuintement lancinant d’un carrousel à bagages dans un aéroport désert, un cri de rage poussé par la forêt en personne, les refrains d’une rockeuse, le cliquetis d’échafaudages s’érigeant le long d’une façade, les sonates de pas pour gens pressés sur des lattes de chêne, et la houle, encore, qui n’en finit pas de durer, et nous survivra.

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Cette fleur silicienne
« Il faut répondre. Répondre aux enfants. Leur pourquoi, sinon, renversera les assises du monde. »
La station balnéaire de Nissanseville voit sa plage disparaître en une nuit. Les grains d’or étaient fameux dans le monde entier pour leurs huit nuances de jaune, et l’octave musicale qu’ils produisaient dès qu’on posait le pied dessus.
Gertrude, inspecteur de police, est dépêchée sur place pour mener l’enquête. A l’instant où elle rencontre Jetzt, le maire de la commune, une clameur s’élève depuis la rue. C’est une manifestation d’enfants, deux cents, trois cents, des milliers peut-être, menée par une adolescente de douze ans, Reva, assistée de deux garçons, Theo et Tanir.
– Rendez-nous la plage, scandent-ils.

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Denise-Jeanne Firmou
« Je veux être sapeure pour secourir des gens. Les collègues sont contre moi, oui, mais la lumière traversant la baie vitrée, la sonorité de la serpillière passée sur les sols et la javel s'en déduisant, la rugosité des murs, l’odeur du riz, des patates, celle, chaque matin, de l’huile, capot ouvert à l’inspection des fourgons, elles sont toutes avec moi. La caserne a du goût, aussi. Je veux être adrénaline, pensée, gestes sauveurs, dans un grand Oui à la vie. Je serai une affirmation non réactive. Est-ce trop lui demander, à la vie ? ».

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Face à face Bientôt rois, III
« Depuis ce soir de match, l'hiver d'avant, où Greg Men, au dernier moment, s’est ravisé de rencontrer sa fille sur les gradins, plus aucune nouvelle de lui. Disparu des radars. Et ce n'est pas la première fois. Les gregmeniens s'inquiètent. Bambou, directeur de campagne de Men, par ailleurs slameur et danseur, Réveille-Matin et Œil-de-Lynx, ce triumvirat engage plusieurs détectives privés pour le retrouver. Des appels à témoin sont lancés sur quelques radios. En vain. Des hospices sont fouillés, des granges, le fond des talus, le bocage nantais, plusieurs Causses, le delta du Rhône grâce à des plongeurs gregmeniens, les terrils du nord, les sommets alpins, le grand ouest armoricain d'où viennent ses ancêtres, des terrains vagues et des hangars, lieux possibles de meetings peut-être secrets. Pas de Greg Men. Simultanément, des manifestations et des désordres prolifèrent dans l’Hexagone. Le Roi en exercice, devant cette situation, fait courir le bruit de scrutins anticipés ».

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Le premier jour, société secrète
« Où en êtes-vous avec l’autre ? À cette question, nous répondrons ou plutôt, vous commencerez de répondre vous-même sur votre vélo, en chemin, vous serez seul ou seule en selle le premier jour, de l’aurore jusqu’à seize heures de l’après-midi au moins. Partez d’où vous vous voulez mais ne roulez pas au-dessous de cent vingt kilomètres durant ce premier jour. Nous nous retrouverons, tous et toutes, au point de rendez-vous : La Ferté-Hacquise. Sur place, vous passerez les trois épreuves avec la personne de votre choix, premièrejouriste elle aussi. À bientôt. Les premiersjouristes.»

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Le retour de la voix Bientôt rois, II
« Souvent, Greg Men grimaçait de douleur, ça lui râpait les cordes vocales, ces séances, ça lui tirait des larmes tellement ça faisait mal, d'essayer de parler à voix haute. Il n'y arrivait pas. Il griffait les syllabes, les feulait. Quelquefois, l’une d’elles, promettant d'être vraiment sonore, éclatait en bulle savonneuse finalement inaudible. Des lettres se brouillaient dans le crâne de Greg Men, des p ou des w divaguaient sans attelage, le tout finissant dans le grésillement d'un essaim d'abeilles rentrant bredouilles à la ruche, le pollen ce jour-là s'étant fait pauvret.
– Recommencez, Greg. »

Auteur : Ludovic HARY
Titre : Les fuites de Greg Men
« Le dundee met cap vers le large, son foc comme une pelle à tarte dans la brume. Des goélands pansus lui font un carrousel d'ailes et de cris portés par la brise. Leur flair ne trompe pas. Le thon est là en esprit quoique le bateau ne serve plus comme chalutier depuis mars. À dépasser le phare de La Vieille, les fesses même des plus aguerris se serrent toujours. On ferme sa gueule et le mousse parcourt l'une des deux Bibles embarquées à bord.
– Ludec, tu crois qu'à notre retour sur l'île, seul ton chien te reconnaîtra ? »

Auteur : Jean HAUTEPIERRE
Titre : Le meurtre de la tour de cristal
L'empire de Trézène, à l'époque où se déroule ce récit, décline et se réduit depuis des décennies à une ville assiégée. C’est au sein de cette existence chaotique et crépusculaire, sur laquelle règne la fièvre obsidionale, que survient le Meurtre de la Tour de Cristal.

Théobald de Thunn obtient le droit d'enquêter sur cette affaire qui suscite le plus grand embarras dans les sphères dirigeantes, pour des raisons peut-être inattendues. Outre les moyens les plus classiques, il déploie au service de sa recherche son art dans le déchiffrement des prophéties, tâche toujours inachevée qu'il poursuit sur les pas d'innombrables prédécesseurs.

Auteur : Alain HOAREAU
Titre : Cendrillon, c’est moi !
Cinq portraits dans lesquels on voit Cendrillon troquer sa chaussure de verre pour un carnet aux pages vierges…

Cinq portraits dans lesquels on voit l’objet écrit jeter un pont entre le silence et la parole.
Silence du vacillement, de l’imaginaire comme de l’inachevé jusqu’à l’imprévisible sonore à venir, le silence n’est jamais qu’un malentendu…

Cinq histoires vivantes de vie profonde pour cinq personnages qui pourraient tous déclarer : « Cendrillon, c’est moi ! », lorsque Cendrillon représente l’archétype de la recherche du désir d’exister.

Auteur : Florence ISSAC
Titre : Les mensonges
Je ne sais si c’est un dieu, un démiurge ou un diable, qui me fit dériver et entrer tout droit dans ce labyrinthe aux confins de l’enfer et du paradis. Pourquoi le fil de ma vie s’est-il déroulé ainsi ? Qu’est-ce qui m’avait amené à ce jour sur le chemin de ma métamorphose ? Peu importe ! Le sentiment d’avoir atteint la lumière m’éblouit chaque jour un peu plus fort. Et l’envie me prend de vous narrer l’histoire telle que je me la rappelle.
- Extrait de la nouvelle "Au parc"

Auteur : Jean-François JACQ
Titre : Fragments d'un amour suprême
Lire Jean-François Jacq, c’est entrer vivant dans une histoire à la fois dense et tout en retenue, qu’il a vécue de plein fouet et qu’il a su ériger en oeuvre littéraire. Deux hommes de milieux très différents, mais chacun avec des cassures, se rencontrent et s’aiment jusqu’à ce que la mort les sépare. L’auteur, tout en nous faisant part de ses émotions avec justesse, nous amène à une profondeur d’analyse que porte une écriture qui ne lâche rien à la facilité mais au contraire nous interroge. Un récit autobiographique que l’auteur parvient à nous faire partager avec son humanité. En lisant ce texte, le lecteur sera comme suspendu au temps. Il devra s’approprier ce livre, il devra le lire comme s’il allait chercher la vérité qui permet parfois ce déploiement en soi, laissant alors les choses venir avec une sincérité crue.

Auteur : Sarah JALABERT
Titre : Andréa ou L’Archipel des Mémoires
Andréa, Héloïse, Thérèse, Clarisse, et Irène. Cinq figures de femmes dont la trajectoire va basculer dans une nouvelle voie, sous l’impact d’un événement ou d’une rencontre entrés en résonance avec la mémoire.

Que la quête et la mémoire œuvrent de concert, c’est l’expérience que font chacune de ces femmes. Le chemin du cœur demande le chemin du corps, que ce soit le voyage pour Andréa, le regard par la fenêtre pour Héloïse, la visite de l’ossuaire pour Thérèse, le théâtre pour Clarisse, ou la marche en montagne pour Irène, toutes cheminent vers la découverte inattendue d’une histoire, dont les morceaux auront formé un archipel de possibles délivrances.

Auteur : Sarah JALABERT
Titre : Le corps de frontière
Le corps de frontière s’ouvre sur une femme qui marche. Dans le silence de ce corps-à-corps avec la terre, une langue va naître. De cette langue va progressivement prendre forme l’expression d’une adresse à l’homme.
Une seconde partie, plus longue, voit cet homme et cette femme, tous deux propulsés, ensemble et séparément, dans un amour devenu voyage. Quand lui s’absente et disparaît, elle repart dans ses marches. Chacun sur les traces d’une blessure.

Auteur : Alexandra JOY
Titre : Ainsi dansent les flamants roses
« Il écrivait son testament sans savoir que dans quelques semaines il ne serait plus de ce monde.
Nous étions le douze novembre et, le mois précédent, Ulysse avait fêté ses trente-neuf ans. »

Au sommet de sa carrière, Ulysse est un éminent chercheur océa- nographe. Jérémy Pinson, l’un des rares hommes à être sage-femme, se travestit la nuit. Journaliste engagée, Claire découvre de façon inespérée la maternité. Parisien solitaire, Adam est un talentueux sculpteur sur bois. Intrépide, Sabine exerce le métier de voix de doublage tout en élevant seule ses jeunes fils Enzo et Noa. Entre deux consultations, le Professeur Galim tente de noyer sa mélancolie dans le son feutré de ses trente-trois tours. Mystérieuse essence, Wanda plane sur l’Univers.
Tous ces personnages n’ont d’apparence rien en commun. Pourtant, ils sont tous plus liés les uns aux autres qu’ils ne se l’imaginent…

Auteur : Éric KATZ
Titre : Le vide
« Ça prévient pas quand ça arrive, ça vient de loin. Ça s’est traîné de rive en rive, la gueule en coin. Et puis, un matin au réveil, c’est presque rien, mais c’est là ça vous ensommeille au creux de reins. Le mal de vivre. Le mal de vivre ! ». Comme des larmes aux paupières au jour qui meurt, au jour qui vient, la longue dame brune aux yeux en amande. La longue ténébreuse entonnant, comme une berceuse, son mal de vivre au fil de mes nuits. La gueule en dérive de coin en coin qu’il faut bien vivre, vaille que vivre. Emmitouflé jusqu’au col dans ce long manteau de tristesse et de mélancolie, mon mal de vivre comme un cancer intérieur. Virgule, point-virgule, point, comme les étapes d’une lente agonie. Où sont-ils donc passés tous ceux qui n’en sont pas revenus du mal de vivre. Au fil de mes respirations, tout seul dans le silence d’une nuit discontinue, virgule, point-virgule, point, comme les stigmates d’un vide qui n’en finit plus. »

Auteur : Estelle KEGUINER
Titre : À quelle heure je suis mort
Écrire sur la mort du père est un choix personnel et à la fois littéraire tant ce sujet implique que les sentiments et les émotions y soient déployées comme autant de parts d'intimité.
C'est avec une écriture tout en retenue qu'Estelle Keguiner nous emmène dans la description des derniers jours de son père. Avec pudeur, chaque situation est décrite pour nous nous renvoyer à l'essentiel. En ce sens on peut dire que ce livre est bouleversant parce qu'il raconte avec la simplicité du cœur une situation complexe. Perdre un père qui vous a aimé c'est perdre une part de soi et traverser cette épreuve relèverait presque de l'épreuve initiatique à laquelle nous avons été ou serons un jour confrontés. Le deuil fait partie de la vie et c'est une épreuve que l'auteur a surmontée ou vécue grâce ou par l'écriture.

Auteur : Yan KOUTON
Titre : Commun néant
Avec ce nouveau livre, Yan Kouton déploie ses mots en suite de poèmes qui font sens en nous, répandant comme un écho dans notre ressenti. À chaque page le poème est telle une surprise pour nous enchanter, nous faire vibrer dans un moment précieux, nous éveillant souvent à quelque chose de mystérieux que seule la poésie peut faire saisir. Une autre langue / que l’on comprend / par la seule intuition. Ici est peut-être la définition de la poésie dont la mission est de nous éveiller à notre profondeur. Yan Kouton est de ceux qui arpentent les chemins du mystère pour nous en « donner à voir » le réel.

Auteur : Martine LADY DAIGRE
Titre : Lettres fatales
Avec ce nouveau livre, Martine Lady Daigre signe là un roman qui ne laissera personne indifférent. Tous les ingrédients sont ici réunis pour que, au fil du récit, le lecteur demeure dans une attente, celle de découvrir ce qui a pu pousser Pierre Armand à commettre deux crimes et à préparer son troisième. Quel rapport entre ces deux meurtres dont les victimes n’ont a priori rien à voir entre elles ?
Les deux policiers chargés de l’enquête, le commandant Dorman et le lieutenant Duharec, ou les deux D comme on les appelle dans le service, parviendront-ils à découvrir des indices. Un lien va bientôt les mettre sur la piste, un mot que l’on retrouve chez chaque victime.
Dans ce roman, l’auteur a su mêler l’intrigue et donner de la force à ces personnages jusqu’à créer une certaine intimité entre eux. Mais il y a aussi le style de l’auteur à la fois précis et non dénué d’émotion qui provoque chez le lecteur l’irrémédiable envie de découvrir la clé qui relie le criminel et ses proies.

Auteur : Isabelle LAGNY
Titre : Rendez-vous dans quinze jours
Dans Rendez-vous dans quinze jours, Isabelle Lagny nous invite à voguer parmi récits et nouvelles où serpente la féminité comme une durée à éprouver, une maturité à épeler et à renouveler constamment. L'enfance et l'adolescence s’animent, commettent des lignes réalistes ou contées et relatent toujours cet indubitable et puissant attachement à l'autre. Là sont les récits du miroir où rôde le risque de l'abandon : Méphisto, Les marionnettes, Papillo, Dans la forêt, Sous la neige, Rendez-vous dans quinze jours, La cour des condamnés, La Toussaint en été. Désirs et mal-être parfois dessinent et convoquent des archipels. On ne soupçonne pas ce qu'on confie… Et nous ne savons pas en quelle vérité se termine l'enfance. Jeunes années ou séjours adultes, avec Isabelle Lagny, nous respirons des incertitudes et des in-sus. De ces lignes, le présent nous reviendra-t-il intact ? Sera-t-il à notre portée ?

Auteur : Mathias LAIR
Titre : Pour l’amour c’est raté
Paul est un lonesome lover en errance dans les déserts de l’amour. Afin de le consoler de ses déboires, Matthieu propose à son vieil ami un concours : celui du plus grand ratage amoureux.
Tout en cheminant sur le GR 120, du côté du cap Gris-Nez, ils glosent sur leurs histoires d’amour, ils les passent au crible d’Aristote, de Freud et Lacan, de Diderot, d’Albert Cohen, des mystiques et des poètes : qu’est-ce qui est premier, de l’amour ou du désir ? La plus grande passion n’est-elle pas le plus grand des ratages ? Pourquoi idéaliser l’aimée ? Peut-on connaitre les quatre joies du Tantra ? Pourquoi notre société nous incite au priapisme ? Faudrait-il cesser d’aimer ? Ou aimer sans objet…
Au terme du périple, qui remportera la palme du plus grand rateur ?

Auteur : Joël LALOUX
Titre : Eternité
Il se remémorait sa première, leur première rencontre, sur leur premier film, qui était tellement insignifiant par rapport à leur ambition affichée et résolue du second qu’ils en avaient oublié le titre, et presque le scénario, si ce n’était que, il y avait quelques années, Milène Maille n’avait pas du tout la même silhouette qu’aujourd’hui, et à chaque beuverie et à chaque ivresse, qui caractérisait, qui concluait et qui sanctionnait chacune des séquences mises en boîte, Jean-Marc Lhote se demandait laquelle des deux Milène Maille il avait préféré durant cette décennie, celle qui, timorée, tonitruait et balbutiait son texte, au début de cette seconde bluette, qu’il avait tournée avec elle, ou plutôt, cette actrice, enveloppée, mûre, et capricieuse, à l’affût de tous les traits, et de tous les indices qui pouvaient lui offrir quelque répartie ou sa prochaine réplique, ou, alors, n’y n’avait-il pas une troisième, la plus authentique de toutes, celle qui lui avait dit :
– Comment vais-je rentrer à Paris, ce soir ?

Auteur : Michel LAMART
Titre : Vapeurs d’enfance
Suivi de Guirlande pour Marguerite et Jean.

Vapeurs d'enfance est le témoignage d'une enfance ouvrière. La vie ordinaire d'un enfant qui doit à ses parents et à l'école d'avoir pu passer du bleu de chauffe au col blanc pour échapper à la misère. C'est un hommage à l'école laïque et républicaine. À ses maîtres, qui ont été parfois résistants ou ont connu l'horreur des camps nazis.

Que cet objet d'AMOUR et de partage qu'est le LIVRE soit le symbole d'une réconciliation et d'un respect mutuel entre générations. C'est la clef du mieux vivre ensemble. Je suis convaincu, avec le Hugo au seuil du tombeau, qu' « aimer, c'est agir. »

Auteur : Chantal LE BOBINNEC
Titre : L'Arlequin
À l'égard de ses amis, le proverbe « Qui aime bien, châtie bien » définit au mieux l'attitude de La Bobinne… Fidèle à elle-même, dans L'Arlequin Chantal n'hésite pas sur les qualificatifs que lui inspire Jean-Paul : « gros plouc », « grossier personnage », « l'Arlequin » because son goût pour les vêtements à carreaux, « radin », etc. Nonobstant ces amabilités, l'Arlequin l'attire parce que, à l'instar de Gen Paul quoique d'une façon bien différente, il est un personnage haut en couleur, une figure, quoi !… Et aussi, Chantal l'avoue-t-elle en bis repetita, nous en apprenant de belles sur elle : « Les histoires de fesses m'ont toujours fascinée », et, sur ce point, histoires et salades avec les femmes, Philopèze en a à revendre !…
- Claude Dubois

Auteur : Michel LECORRE
Titre : Chroniques sauvages la marche des enfants perdus
Des déserts du nord du Mexique aux Grandes Plaines, de Collioure à Rochefort, ou d'une ville perdue du Nord-Dakota à Boston, voici trois jeunes couples à peine sortis de l'enfance. Ils refusent que leur avenir soit sans espoir. À des milliers de kilomètres de distance les uns des autres, d'une époque à l'autre, ils reçoivent le même appel Wild Buffalo. « Reformer le cercle qui a été brisé ». Qu'est-ce que cela signifie ?

Trois histoires qui se déroulent entre la fin du 19e et le début du 21e siècle. Point commun des personnages ? Avoir été des enfants abandonnés. Chacun rencontre le compagnon de route irremplaçable, mais le quitte, pour mieux le retrouver et l'aimer. La première partie se déroule durant l'avènement de la révolution industrielle et du consumérisme. Les deux autres époques nous plongent dans une société mondialisée qui s'effondre sous le poids de ses propres déchets. Pour échapper à ce monde violent régi par les humiliations, les personnages de ce livre se réfugient dans la création. Ils s'affirment à travers la musique, la pratique du skateboard, celle de la lutte gréco-romaine. Leur combat est une lutte pour vivre en harmonie avec la Nature. Ils revendiquent qu'être inadapté au modèle néolibéral actuel est la plus saine et des plus naturelle des réactions.

Auteur : Michel LECORRE
Titre : La bataille des mouches à feu
Avec ce deuxième roman, Michel Lecorre a écrit une œuvre magnifique qui ne se calque sur aucune autre, ne rentre pas dans un genre particulier, se situe sur son propre terrain d’influence : l’aventure, la découverte de l’autre, la présence de l’intime.

L’auteur nous livre une histoire à la fois extraordinaire, par les mouvements de rencontre entre les personnages, puis par la fascination du jeune Ben pour une nature grandiose qui se prêtera à sa découverte de la chasse et plus particulièrement du piégeage. Roman métaphysique qui retranscrit, au sein des grands espaces sauvages, toute la vie intérieure du héros aux prises en parallèle avec sa passion pour la boxe thaï et ses questionnements autour de sa virilité.

Auteur : Henri-Hugues LEJEUNE
Titre : Chroniques américaines
Avec ce nouveau livre Henri-Hugues Lejeune dresse une peinture des milieux intellectuels de l’Amérique des années 70 et 80 comme de la « society » évoluant dans l’aquarium new-yorkais.
L’auteur s’y attache avec un regard acéré dont la finesse, très française, donc un peu voltairienne, décèle tant les travers que les charmes dans cette danse de relations tumultueuses aussi puritaines que parfois libertines qui entraînent ses protagonistes, Norman Mailer et Mary Mc Carthy mèneront le bal, racontés d’un peu plus près.
Qu’ils se prennent au jeu des personnages et laissent transparaître dans le récit une nostalgie de cette époque c’est évident, encore l’auteur se garde-t-il de juger.

Auteur : Henri-Hugues LEJEUNE
Titre : La vie inimitable
Avec ce recueil de textes de genres différents, Henri-Hugues Lejeune dévoile toute l’étendue de son talent. À merveille, il nous fait sentir que les souvenirs agissent comme autant de pouvoirs en nous qui exercent une fascination constante sur notre vie en cours.
Mémoire de l’enfance ou liée à son passé de diplomate, les histoires et anecdotes s’enchaînent avec toujours cette note ou remarque profonde qui chez lui crée le style, et donc engendre l’écrivain.
Henri-Hugues Lejeune connaît la littérature et le prouve à travers ses écrits. C’est peut-être là son secret.

Auteur : Monique LEROUX SERRES
Titre : Cendre et rosée
Monique Leroux Serres, imprégnée par son enfance dans la campagne mayennaise, écrit des récits, des journaux et de la poésie, s’appuyant souvent sur des formes littéraires japonaises comme le haïku ou le haïbun.
Ce nouveau récit se présente sous la forme d’un triptyque : après avoir grandi en Mayenne, l’héroïne Mariette se trouve projetée au Japon juste après l’explosion atomique d’Hiroshima. Gravement bouleversée, elle sera soudainement tirée de son acédie par un court poème de Ryokan. Elle se remet alors en route pour en savoir plus sur ce poète, sur sa vie et ses écrits.
Mariette, en recherche d’un sens à la vie, va questionner deux figures de la mystique : l’une chrétienne, avec Céneré, ermite légendaire de la Mayenne du VIIe Siècle, et l’autre zen, avec Ryokan, le moine ermite japo- nais du XIXe siècle, grand poète et grand calligraphe. Le lecteur découvrira que Céneré et Ryokan ont moins de différences qu’il n’y paraît.

Auteur : Hénin LIÉTARD
Titre : Au flanc des louves
Pas besoin de pleine lune pour que l’homme soit un loup- garou pour l’homme. Gris, noir ou blanc, solitaire ou en meute, faut qu’il fasse son bravache, s’hérisse le poil et sorte les crocs pour faire son intéressant.
Pas besoin de pleine lune pour que le loup guerrier, à la première égratignure, se transforme en louveteau et file se faire lécher au flanc de sa louve de mère.
Ce livre ne parle que de louves – mère-grand ou chaperon rouge – car elles sont les fées des contes qui illuminent les nuits de pleine lune…

Auteur : Hénin LIÉTARD
Titre : Un hameçon dans la gueule
Enluminures et préface de Hugot.

Bien sûr, pour hameçonner et émoustiller le regard il y a les plumes des admirables fessiers dans les revues aux Folies-Bergère.
Les plumes d’Hénin Liétard et Hugot, quant à elles, ont empanaché d’autres revues flamboyantes telles Hara-Kiri ou Fluide Glacial.
Et quand l’athlète Hugot effectuait quelques tours de piste de 421 au journal sportif l’Équipe, l’Hénin Liétard s’accoudait aux buvettes des stades du Groland. Gerbes d’or pour l’un, cirrhose pour l’autre.
Mais ici, ce n’est pas un duo écrivain-dessinateur se trémoussant dans un numéro accrocheur pour allécher vos regards. Non, il s’agit juste de deux collectionneurs de trophées d’âmes humaines, deux tireurs de portraits capturés lors de safaris en bas de ta rue.

Auteur : LIZA
Titre : La Cantine littéraire
Avec La Cantine littéraire, Liza nous emporte dans une histoire où les lieux et les rencontres semblent chaque fois attiser des passions enfouies. Quel rapport entre le théâtre, la littérature, la cuisine et la Grèce, c’est ce que nous explique ou nous fait entendre ce livre captivant. Un texte qui est comme une succession de pages ouvertes aux émotions à la fois simples et profondes. Avec cette auteure, la littérature redevient ce qu’elle n’aurait jamais cessé d’être : une histoire pleine de surprises, de situations qui se suivent ou s’enchevêtrent grâce au pouvoir des mots. La narratrice, L, est femme de générosité absolue. C'est un voyage gastronomique qui emporte le lecteur jusqu'en Grèce, un parcours littéraire aussi et des rencontres inattendues, rêvées peut-être... Un roman qui nous donne envie de rester là dans une douceur nostalgique sans que l’on puisse vraiment savoir pourquoi.

Auteur : Frédérique LOMBARD MOREL
Titre : Demain? Toujours Demain!
Qui mieux que Frédérique Lombard Morel pourrait nous décrire l’histoire d’une jeune femme, Isadora, aux prises avec un amour éprouvé par l’attente et les promesses, qui l’amène à ne plus être elle-même.
Sa vie faite d’éloignements et de rapprochements successifs, où les émotions retenues, parfois inavouées, offrent autant de couleurs subtiles à ce récit.
Une mère acariâtre et jalouse, des frères haineux et un père disparu trop tôt qui l’a trop aimée plantent le décor familial.

Auteur : Frédérique LOMBARD MOREL
Titre : Devant ma porte ! Jeter du sel…
Devant ma porte ! Jeter du sel.

On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.

Tu n'étais pas n'importe qui. Je t'avais enfanté dans la douleur.
Je t'avais porté pendant plusieurs années en souhaitant ta mort avant la mienne.
Je t'avais bousculé, rejeté. Malgré tout, parfois tu m'avais fait rire.

Un jour ! Tu avais disparu et je m'étais sentie abandonnée et seule.
Je ne savais pas si tu reviendrais.

Je ne le voulais pas et je ne t'attendais pas.

Auteur : Frédérique LOMBARD MOREL
Titre : l'hôtel des passants
À d'autres moments, je ne m'aimais pas. Je rentrais le cœur lourd, un poids dans l'estomac. Je n'imaginais pas que mes seules relations amoureuses ne seraient faites que d'occasions.

Je ne trouvais pas le juste milieu, je touchais l'extrême pour m'émanciper et exorciser les contraintes dans lesquelles j'avais été élevée.

L'ennui, l'angoisse, la peur jusqu'au désespoir occupaient mes pensées et me nouaient la gorge.
Je faisais l'amour, mon corps réclamait.
Je sentais encore les caresses en rentrant, avec mon cœur inassouvi.

Auteur : Toinon MAGUEREZ
Titre : La fille du camion
La fille du camion, c’est beaucoup d’amour pour des personnages bizarres.
Il y a là le Grec et sa vedette de luxe, Jim le squatter amoureux de Raph, la fille du camion, le petit Erwann fou de théâtre, sœur Adèle de retour d’Afrique, dans son parc où avant il y avait la mer, un vieux marin black sur son vieux rafiot pourri, le couple mal assorti de retraités, la tenancière du bistrot dont les clients sont l’unique famille…

Une chronique douce amère où la vie s’organise autour du café le Colbert, sur le port de commerce de Brest, par un hiver particulièrement rude.

Auteur : Toinon MAGUEREZ
Titre : La petite Afghane
Dans ce roman, Brest n’a jamais été racontée de cette manière. L’his- toire se situe sur le port avec ses personnages : ceux d’abord enracinés dans la ville, qui fréquentent le café le Colbert comme s’ils y trouvaient une seconde famille. Puis les autres, ceux qui vivent en marge dans un squat près des HLM.
Un jour la mairie devra faire évacuer le quartier car une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale a été découverte. L’occasion pour tous ces personnages de vivre une autre histoire et de se mélanger ou même que ressurgisse à leur insu un passé douloureux : Jim, squatter et ancien de l’Afghanistan, qui a reçu l’ordre de tuer une petite Afghane qui allait se faire exploser ; sœur Adèle qui devra expliquer la mort aux enfants qui croient aux fantômes et, bien sûr, le petit Erwann, mais les autres aussi...
On ne vous en dira pas plus, parce qu’il faut lire ce livre plein d’émo- tions et de tendresse comme si on regardait un film...

Auteur : Toinon MAGUEREZ
Titre : Partir dit-elle
Par un concours de circonstances, je me suis retrouvée à Brest, seule, avec le RMI. Mon univers s’est écroulé. Il m’a fallu m’adapter. J’ai marché, beaucoup. J’ai découvert des lieux, des gens, des histoires.
C’est de ces rencontres qu’est né mon roman, où, partant de la réalité, j’ai imaginé des personnages et leurs récits de vie, dans ce dernier port romantique qu’est le port de commerce de Brest. On y croise une factrice de Bréhat en retraite, un squatter, une traveller, un Grec, un Ivoirien, une bonne sœur qui conduit une quatre L, un navigateur, une prof, un marin russe... Il y a aussi un bar, le Colbert, un catamaran de course, une vedette de luxe et des enfants qui adorent le théâtre et le cinéma.
Fermez les yeux, rouvrez-les, vous y êtes, sur le port de Brest ou à Bréhat, mon amour d’île...

Auteur : Suzy MALTRET
Titre : Mademoiselle
... Le père regardait, en fumant, ses trois femmes, et la mère se sentit complice de ses filles. Un instant elle oublia les soucis qui viendraient avec la rentrée. Il lui faudrait expliquer à Mademoiselle le handicap d'Angèle, la raison pour laquelle elle ne pourrait participer au cours de gymnastique. Mais Mademoiselle était femme, professeur et directrice, elle comprendrait. Et puis la petite Angèle, malgré son handicap, était bonne élève et avait remporté avant les vacances le prix d'honneur de sa classe. Cette différence ne l’empêcherait en rien d'étudier. Elle serait attentive au cours de ses professeurs, peut-être plus que les autres. Il suffirait de quelques semaines pour qu'elle s'adapte. Françoise était allée chez le Familistère qui venait d'ouvrir à Huelgoat et avait posé sa candidature pour un emploi. Elle apprendrait. Et puis deux pensionnaires ça coûte ! Ils en avaient parlé avec Henri. Et pourquoi pas le permis de conduire ?...
- Extrait

Auteur : Mohsen MARASHI POUR
Titre : Au-delà de mes pensées
À travers ce conte philosophique, Mohsen Marashi Pour, jeune écrivain iranien francophone, nous raconte l’histoire d’un homme, un philosophe, qui est libéré de prison. Peu à peu, à travers son périple d’homme apparemment libre, des sentiments l’assaillent comme sous l’effet d’une prise de conscience.
Une vision s’offre à lui : il voit le monde des hommes sous la forme d’ombres. Il regarde tout ce qui vit autour de lui avec une acuité à la fois de philosophe et de sage, et la volonté de réconcilier ces deux positions.
Dans ce livre, le narrateur, bien qu’inspiré par le taoïsme et le soufisme, tente de dépasser tous les concepts en choisissant une autre voie, celle de l’observation neutre dans le laisser-être, fondée sur l’unité de l’essence en toutes choses.

Auteur : Sophie MARCHAL
Titre : Lorsque le rideau s'ouvre
Dans Lorsque le rideau s’ouvre, Sophie Marchal noue une intrigue existentielle, un voyage initiatique autour d’un mystère à découvrir.
À travers ce roman, l’auteure traque un joyau alchimique et alchimère, susceptible de faire fondre nos visions comme celles de Dorian au bord de sa découverte.
Lorsque Nahla disparaît, Dorian perd ses certitudes ancrées et le sens de la vie. Cette épouse lui laisse un récit où se révèlent les entremêlements complexes, les ambivalences de l’être au cœur de la tragédie humaine. Puis Dorian rencontre un metteur en scène et s’aventure sur les pas de celle qu’il a aimée. Chaque être humain est une œuvre en devenir qui lentement mais inexorablement progresse vers la perfection comme le dit Elif Shefak dans Les quarante règles de Shams de Tabriz. Que découvre Dorian qui bouleverse sa vision du temps et du monde ? Est-il prêt à changer de regard ? Est-il prêt à vivre ?

Auteur : Julien MARCLAND
Titre : Un jour neuf
Une bande d'amis se retrouve pour passer le jour de l'an dans une maison dominant l'océan suite à la tentative de suicide de l'un d'eux. L'auteur interroge dans ce récit très personnel exigeant, construit en circonvolutions temporelles et spatiales éclatées autour d’une même journée hypnotique, les raisons qui ont poussé à ses yeux sa génération à une forme de naufrage, et au suicide « réussi », au final, de cet ami d'enfance, six mois plus tard, tout en tentant d'imaginer la part manquante de son parcours, de révéler le sens de sa parole.

Auteur : Bruno MARGUERITE
Titre : De l'incertitude
Passionnant livre de Bruno Marguerite qui aborde les thèmes essentiels de l'histoire humaine. Dans De l’incertitude, un style fluide - l'écriture en quelque sorte fait le livre - mime l'aisance du « malade » en perpétuel dialogue avec « Blouse blanche », son psychiatre, des manœuvres duquel il n'est pas dupe. Car ces disparitions dont l’accuse son psychiatre sont-elles réelles ? Au point que, comme pour un « page turner », le lecteur, addict à son occupation, est obligé de tourner les pages pour en savoir plus et pour se connaître mieux lui-même. Je ne suis pas sûre que beaucoup d'auteurs aient usé, pour construire leur œuvre, d'un dialogue aussi original. Ce qui fait, à coup sûr, la modernité du livre. Dans tous les cas, il m'est rarement arrivé de faire amitié dans un si grand bonheur de lecture, avec celui que certains, sans doute à tort, appelleraient un anti-héros. Si je vous souhaite du bien, c’est de lire sans attendre ce roman insolite.

Auteur : Bruno MARGUERITE
Titre : Les épaules de ma femme
« Lorsqu’elle se retournait, me laissant à voir ses épaules, mes yeux se fixaient sur elles, allant de l’une à l’autre, de l’autre à l’une, et à force de contempler ainsi cette partie de son corps, j’en devinais ses plus infimes mouvements. Mais rien, rien ne me laissa entrevoir quoi que ce soit de suspicieux. Je suis resté à la regarder jusqu’à ce qu’elle se réveille, s’apercevant brusquement que je la contemplais, ou à la surveiller selon ce qu’elle avait pu découvrir dans mon regard. »…
(Extrait)

Auteur : Bruno MARGUERITE
Titre : Ta maîtresse
Tu avais une maîtresse. La première semaine, j’ai réfléchi à ce mot, maîtresse.  La deuxième semaine, j’ai cru ne plus y penser. Mais est-ce ainsi que les choses  se révélèrent ? La première semaine, donc, je me suis évertué à en trouver la signification. Plus tard, l’explication. Mais les réponses espérées ne vinrent pas, pas tout de suite. En somme, pensai-je, il n’y a rien à en dire.
La femme que j’aime a une maîtresse.
Voilà. Absolument rien. Un regard extérieur aurait jugé une telle aventure quelque peu inconvenante. Moi, au contraire, était-ce par provocation, par défi, je m’en suis accommodé du mieux que je pouvais. Mais peu importe les raisons. À partir de ces évidences, j’ai vécu presque, je dis bien presque, dans une latente et étrange sérénité. Car quelques jours plus tard, en me réveillant un matin et après des rêves agités, il m’apparut qu’il me faudrait vivre ce fait comme si tu m’avais annoncé que demain, tu allais changer de travail.

Auteur : Ariel MARINIE
Titre : Fantaisie en zut majeur
La Princesse Neige. Une femme part à la recherche de la neige, disparue depuis longtemps. Sa quête la conduit dans des pays où les noms de villes se terminent par « berg », « stad », « sund », ou encore « insk », « ensk », « ansk », « grad » ou « gorod », et où les gens aiment l’hiver. Une nouvelle aux couleurs chatoyantes réminiscent de la magie du folklore russe.

La Maison et le savant. Une vieille maison délabrée, risée de ses voisines de rue plus fortunées, voit son destin métamorphosé lorsqu’un savant fantasque la remarque et la fait rénover pour s’y installer. Peu accoutumée à tant d’attentions, la petite maison s’éprend de son sauveur. Commence alors entre eux un dialogue dont le savant, dans sa distraction, ne s’aperçoit pas qu’il a quelque chose de surnaturel.

Auteur : Ariel MARINIE
Titre : Le Chat a créé Dieu à son image
Une histoire d’amour fusionnelle entre une chatte tyrannique et sa mère adoptive et domestique humaine. Avec, en filigrane, une fable qui dénonce sur un mode drolatique les effets dévastateurs de l’activité humaine sur la planète et les rapports souvent frustrants entre les femmes et les hommes. Un univers singulier où l’on glisse de façon insidieuse du réel à l’imaginaire, où une chatte enamourée chante le Cantique des cantiques à l’élu de son cœur, où les bancs philosophent, où des chats errants revendiquent des passés fabuleux, où les papillons ont une âme, où un ego se dissocie de la personne qui l’héberge pour se livrer à d’étonnantes facéties, où l’on sourit, où l’on rit et où l’on pleure. Sous la fluidité rythmée de la narration et les jeux de style, un texte élaboré qui se lit à plusieurs niveaux.

Auteur : Ariel MARINIE
Titre : Ligne de fuite
Après une enfance solitaire passée loin de ses parents qui l’ont placée chez des nourrices et en pension, l’héroïne se lance dans une quête éperdue d’aventures et de découverte, ne trouvant son équilibre que dans le mouvement. Une « road-story » effrénée qui emmène le lecteur aux quatre coins du monde et lui fait rencontrer toutes sortes de personnages passionnants ou attachants, de Henry Miller à Harry, l’épicier ambulant écossais grand conteur d’histoires de fantômes. Un récit autobiographique mené tambour battant qui ne tombe jamais dans la complaisance –journalisme oblige – mais nous presse sans cesse de regarder au-delà de la ligne d’horizon.

Auteur : Blandine MASSINOT
Titre : Liens
Et si une jeune femme débraillée surgissait dans un commissariat parisien en plein milieu de la nuit…
Si elle prétendait avoir assisté à un enlèvement sans pouvoir préciser où ni comment.
Si cette femme poursuivait en affirmant que la personne kidnappée était en train de se faire agresser sexuellement.
Et si elle racontait tout cela parce que les violences éprouvées par la victime se répercutaient sur son propre corps.
Si enfin Clarisse expliquait posséder un don : celui de voir les liens invisibles qui unissent les gens.
Et si un policier bourru, devenu au fil des ans plus une fonction qu’un homme, si le commissaire Marlin finalement voulait bien la croire…

Auteur : Rose-Marie MATTIANI
Titre : Le soleil à travers une passoire
Parcourir le texte de Rose-Marie Mattiani, c’est déjà un chemin d’apprentissage qui nous confronte à une certaine forme de modernité. Ce roman quitte la forme traditionnelle du récit et trace sa route en dehors des règles de la narration psychologique pour nous convier à lire autrement en intercalant vers et prose.

Écrit d’une seule respiration comme un recueil de poèmes, d’un souffle qui donne plus de liberté au lecteur, qui laisse à penser que les mots c’est la vie et que la vie nous amène à déployer le souffle des mots. C’est en tout cas ce souffle qui compose ce texte à la fois libre, serré et homogène.

Auteur : Valéry MEYNADIER
Titre : L'instant fossile
L’instant fossile, c’est l’instant du trauma. Tous les gosses de putes vous le diront. Quand ils apprennent le « métier » de maman. C’est l’histoire d’un gosse qui joue avec le trauma et le déjoue en pistant la beauté : « La peur ne me bouffera pas la beauté. Que le réel aille se faire foutre. Je trouverai les mots, un jour, au pilori le clouer ».

C’est là une crucifiction du réel. Hugo, le gosse, ne se laisse pas démonter. Il fugue comme un damné. Il fuit sa mère, plus précisément le métier de sa mère. Comme dit le proverbe : « Les parents ont mangé des raisins verts, mais ce sont les enfants qui ont mal aux dents. »
Les putes ont sucé et ce sont les enfants qui gerbent...

Auteur : Michel MIDAN
Titre : Un grand départ
Il se leva, un après-midi, erra un moment dans la chambre, remettant de l’ordre çà et là. Et puis il passa dans la salle de bains.
Dans le miroir, il reconnut avec un choc un visage aux traits nets et pétrifiés, qui le regardait fixement.

On avait changé les rideaux de mousseline.
Un son de cloche dans le lointain.
De son lit, il avait dû voir tomber la neige, mais elle lui parut être là naturellement, tant elle était lisse.
Tout était immobile, parvenu à sa forme dernière, le ciel raccordé à la terre, un brouillard blanc parcouru de corpuscules qui montaient et descendaient comme des ludions, le soleil pulvérisé.
On ne sentait pas entrer l’air, mais il baignait les poumons comme une eau glacée qui écorchait les muqueuses.

Auteur : Gregory MION
Titre : L'Amérique cinquante et des poussières
On prétend volontiers que tout est possible aux États-Unis et que le rêve américain fonctionne encore à plein régime. Mais c’est une opinion qui semble fragile depuis l’effondrement de la finance et la multiplication des crises sociales. Les Américains sont devenus des résistants magnifiques après avoir été les conquérants de la liberté et du bonheur. On dirait maintenant que ce sont les événements qui prennent les décisions à la place des individus. Les cœurs battent plus vite parce qu’ils ont peur et non parce qu’ils sont excités par de grands projets.

Auteur : Ramine MOHSENI
Titre : Le parfum des fleurs d'oranger
Le roman de Ramine Mohseni est un poème sur la vie, l’éthique et les pratiques sociales. Nostalgique d’un monde de générosité et d’amour, il puise son inspiration dans l’existence aux multiples facettes du grand poète mystique Hâfez, qui vécut à Chiraz en Iran au XIVe siècle et dont l’oeuvre, célèbre par ses ghazals, est riche de sens symbolique et d’imagerie populaire.
Ce livre, où s’entremêlent espoir et désespoir, imagination et réalisme, est aussi une critique sévère de la société de l’époque – et subtilement de celle d’aujourd’hui. L’auteur y défend les valeurs d’humanité telles que la justice, la probité, le droit à la différence, mises à mal par des dirigeants et des religieux au double visage. La charge est parfois provocatrice, mais la nature humaine exige de l’audace et de la pédagogie.
Le Parfum des fleurs d’oranger se veut un avant-goût de la félicité et du bonheur, malgré l’hypocrisie d’une partie de la société. Le lecteur doit garder en vue l’essentiel – la mesure – pour éviter le pessimisme autant que l’apologie d’un passé fantasmé.

Auteur : Valéry MOLET
Titre : L’aménagement des crevasses
Avec ce nouveau livre, l’auteur mêle à merveille dérision, pessimisme et humour décapant. De chaque personnage ressort une image décalée qui ne campe jamais sur des positions prévisibles, ou alors c’est volontairement comme pour conjurer l’innommable ou l’abject sous-jacent.
Voilà un recueil de nouvelles qui met en relief des personnages qui, quoi qu’on dise, nous ressemblent ou nous fascinent par leur drôlerie quant à leurs capacités de déni (pour notre plus grand plaisir). De ces « héros » nous avons une part tapie en nous, et c’est la raison pour laquelle nous rions du pire comme du meilleur. Les nouvelles sont écrites avec un style éblouissant qui, avec justesse, rend compte de notre « inhumanité ». Valéry Molet nous dérange ou nous met mal à l’aise avec talent. Il nous ouvre des portes et des faces cachées. Il nous incombe le choix d’y entrer avec délice ou pas…

Auteur : François MOMAL
Titre : Austin TX, Central Time
Marc est accueilli par Jerry à l’aéroport national d’Austin, Texas. Jerry conduit Marc à son motel où une chambre lui a été réservée. Pour Marc c’est le choc du Réel entre Paris et Austin TX, mais petit à petit il se met à aimer ce nouveau continent et ce temps plat qui s’étale dans toutes les directions. Rien à voir avec le temps parisien, rapide et orienté. Cédric lui aussi débarque à Austin. Malgré un racisme encore tenace dans les États du Sud des États-Unis, Cédric l’Antillais a tenu à accepter cette mission au Texas. Marc, Cédric, deux exilés pour une durée indéterminée, et Jerry, leur hôte américain, vont être amenés à travailler ensemble sur un projet confidentiel. Est-il besoin de se décentrer à l’autre bout du monde pour se trouver ? L’espace et le temps donnés à profusion au cœur du Nouveau Monde seraient-ils les ingrédients nécessaires à une liberté retrouvée ?

Auteur : Denis MONTEBELLO
Titre : Le Titien à sa maman
L'ami libraire qui m'indiquait dans son message la parution de Queneau et ses vies de chien avait mis comme Objet :
Le Titien à sa maman.
J'ai d'abord cru que c'était dans le livre de Dominique Charnay, et je l'ai cherché. En vain. Il y a bien un peintre au début du livre, mais c'est Carpaccio. Sa célèbre Vision de saint Augustin. « À distance respectueuse, touché par un rai de lumière divine, un petit chien blanc, assis, le regarde. C'est un bichon maltais. Sur lui repose l'équilibre de la composition. »
Je suis sorti de ce livre bredouille. Un peu comme Taï-Taï à la fin, quand elle a perdu son chat-balle. Et qu'elle n'en retrouve pas le goût dans le neuf que lui a donné Simone. Ni le couinement familier.

Auteur : Élisabeth MORCELLET
Titre : Duo mi-clos
Comment authentifier des sentiments instables lorsque les silences énoncent leurs doutes … ? Dans Duo mi-clos, Élisabeth Morcellet nous saisit par les sensations, nous promène dans l’insaisissable et autres points de suspension. Homme et femme se conjuguent-ils du haut de leur duo ? Puisque le vide Se fait animal Alors repartent Peut-être la dernière ? écrit l’auteure à l’autre bout du récit sous une narration habilement dénudée et surprenante. En chaque sentiment Élisabeth Morcellet élit des particules sensibles qui se répondent par principes d’incertitudes. Ces deux personnages fécondent-ils des exigences réalistes ? Toutes tenues De la plume dressée / Dans cet incessant repli /De la pensée chavirant Accourue à vue / Incendiant sa page / Au dernier tournant / À relire ce soir

Auteur : Elisabeth MORCELLET
Titre : Fort-clos bravo
Élisabeth Morcellet pense tout haut et nous percute avec acuité. À travers Fort-clos bravo, elle nous convertit d’emblée à moult conversations. Petite polyphonie intimiste et syncopée : mini-rectangles, cases, croix retentissent et composent ce drôle de damier flexible. Court théâtre domestique où la poésie enrôle coups et stratégies. Un danger menace-t-il deux amoureux bucoliques et ludiques … ? L’un à l’autre à cet endroit / Enfermés Sans extérieur / En visite Perpétuelle pourrait nous conter un élégant soliloque ! Cherchons là un écho prémonitoire, en direct du m’onde. Chez Élisabeth Morcellet, tout vivant se tient à la fragilité. Contre le déluge / Autour De ces sociétés De travers / Tout pôle à l’envers. L’échiquier procure-t-il de fines boucles … ? Dans une écriture pesée, découpée, ciselée, produire des non-dits à force de dia-logues… Après cette communication joliment truquée J’aimerais mais... / Si un jour Nous arrivons à...

Auteur : Jeanne MORISSEAU
Titre : À l'est
Ce livre est un récit qui, sans rien imposer, marque les esprits par sa puissance évocatrice et sa capacité à nous surprendre par son style enchanteur. À chaque paragraphe, le lecteur pressentira des forces de vie déchirantes. Traversée des apparences ou jeu de miroirs composent cette œuvre en quête d’absolu. Sentiments insaisissables, émotions et présence au tout se mêlent comme pour mieux trouver dans l’épuisement ce nouveau socle qui mène à la lumière.
Un amour fou avec ses obsessions multiples fait jouer le corps entre apaisement et pulsions de chairs tristes et joyeuses. Une exploration qui ne peut laisser indifférent tellement elle nous interroge et nous rend peu à peu, au fil des pages, partie prenante de cette folie qui tout au long du livre guide l’écriture dont la force, paradoxalement, réside en une parfaite maîtrise.

Auteur : Jeanne MORISSEAU
Titre : Les prénoms
On dit que beaucoup d’auteurs écrivent toujours le même livre. Il en est ainsi de ce recueil de nouvelles, qui forme en réalité un seul et même récit, mais à la manière d’un prisme de cristal, suspendu à la verticale et rayonnant de toutes ses facettes.
Le lecteur y rencontre, au sens le plus fort de ce verbe, l’artiste aussi multiple qu’étonnante, cette fois encore au sens premier de ce mot.
Notre époque se voudrait affranchie et déliée, mais elle s’enlise et se fige, à l’instar des précédentes, dans ses propres entraves et interdits. La beauté devient suspecte, l’amour ne doit pas dire son nom, l’éclairage cru des spots et des écrans met à mal la lumière et obscurcit les âmes, les slogans remplacent la prière. Jeanne Morisseau fait partie de ceux qui résistent, quitte à en payer le prix, et nous livre « ses prénoms » : un long voyage intime et universel, fait des va-et-vient douloureux, comme le sont les métamorphoses les plus profondes. Les personnages apparaissent devant nous au fil des pages, nous surprennent, nous interrogent, nous bousculent, nous rappellent à nos incertitudes. Parfois, ils ne font qu’un. Le clair-obscur de leurs cœurs et de leurs histoires tisse une trame des miracles au milieu des soifs, souffrances et tristesses. L’amour et le désir transfigurent les êtres et le monde. Les prières changent le cours des choses. Les anges veillent, discrets mais secourables. Les morts parlent aux vivants et les vivants aux morts. Tout est lié, finalement.
Le récit et les poèmes mènent un dialogue complice, tout au long de ce livre vivifiant, ressuscitant tendresse et espoir. L’humour subtil, toujours bienvenu, se faufile entre les lignes, se mêlant à la gravité. Les mots donnent à voir des images et à entendre des musiques, douceur et violence mêlées. Mais avant tout, il y a un appel de l’absolu : réfractions infinies des élans de lumière, qui n’achoppent sur les apories de ce qu’on nomme habituellement le réel que pour mieux rejaillir de ses failles. Et si nous avons tant besoin de cette lumière, c’est parce que – comme le chante Patti Smith – « the night belongs to lovers, because the night belongs to us ».

Auteur : Jeanne MORISSEAU
Titre : Mauve avant
Avec ce nouveau livre, Jeanne Morisseau nous conte des histoires parallèles de femmes qui s’entrecroisent. C’est un roman sur la création qui implique l’amour, la recherche d’un absolu toujours en chemin. Les doutes et les sentiments sont comme autant de leviers pour nous donner à voir ou à ressentir entre douceur et violence ce qui nous amène à accompagner Grace, Mauve, Morgane et les autres dans leurs pérégrinations intimes. La force de ce récit réside dans la compréhension et la description des émotions qui agitent les âmes jusque dans la dérive des passions tantôt contradictoires tantôt en osmose avec l’être. Un livre sur la quête du sens qui peu à peu fait sens en nous, lecteurs.
Il faut lire ce roman qui nous envoie comme des flagrances d’ins- tants de vie et leurs beautés. Mauve est à la fois l’héroïne, l’œuvre incarnée de la narratrice ainsi que toutes les femmes qui vivent en elle et qui tissent la toile grandiose de ce récit dont le style est jubilatoire.

Auteur : Patrice MOSCA & Marcel BAGNOLE
Titre : Hôtel des Gaules
Un hôtel en face de la gare du Nord accueille les êtres les plus étranges de la France et d’ailleurs, à la dérive entre Paris et le reste du monde. Dans ce sas de la capitale, les histoires les plus ahurissantes se déroulent jour après jour, mois après mois, année après année : une arrestation de trafiquants d’armes, un porc pensionnaire puis otage de l’hôtel, un sort qui se retourne contre ses auteurs, une nonagénaire qui fugue au casino d’Enghien, des descentes de braqueurs et de casseurs, une escroquerie internationale menée depuis la réception de l’hôtel, l’intervention d’un gang de nains…

Auteur : François MOURELET
Titre : La machette rouge
L’auteur
Né en 1952, François Mourelet a longtemps navigué sur des voiliers avant de devenir journaliste. Il fut aussi professeur, collabora aux Nouvelles Littéraires et se lança dans diverses aventures éditoriales. Il a toujours pensé qu’il fallait vivre des choses extraordinaires pour avoir à raconter un peu plus que l’ordinaire.
François Mourelet explore avec humour les méandres de la dépression, de la schizophrénie ou de la folie meurtrière. Par son style à la fois précis et nuancé, il suscite des sensations inhabituelles, des émotions étranges. Le lecteur alors devient voyeur et, peut-être, complice des meurtriers.

Auteur : Clément N.
Titre : L'assassin des brumes
Qui a pu assassiner Sylvestre Delpeau lors du mariage où étaient réunis ses « amis » ? Et surtout dans quel but ? Tout cela paraît absurde, incroyable.
C’est pourtant cette énigme que devront résoudre le commissaire Danes et sa sulfureuse collaboratrice Léa, en découvrant peu à peu la vie et les secrets des suspects, leurs non-dits, leurs rancœurs, leurs espoirs déçus. Et les rapports, parfois invisibles, qui les lient entre eux.

Avec ce roman, l’auteur se livre à un jeu de pistes dont il a le secret. Il mélange avec l'art du suspense les scènes intimes de ses personnages en n'épargnant les secrets et les petites névroses de personne. Le commissaire Danes et son amie Léa ne seront pas plus épargnés que les protagonistes de l'histoire qui, dignes d'un roman d'Agatha Christie, se verront confrontés à la possible culpabilité de leurs proches. Jeux de miroirs, faux indices, émotions culpabilisantes contribuent à cette brillante mise en scène. Danes ne devra pas faire de faux-pas pour démasquer le véritable assassin… qui, au fond, est là. Tout près de lui.

Auteur : Clément N.
Titre : Virginia
Un week-end entre amis et puis... des meurtres. Le commissaire Danes et son amie Léa, une fois de plus, vont faire équipe pour mener tambour battant l’enquête jusqu’au dénouement final, inattendu. Clément N. a su nous dresser le portrait de personnages, suspects potentiels. Qui est le meurtrier? Un serial killer, certainement pas. Les motifs du tueur se cachent dans les tréfonds de l’âme humaine. Enfin, des indices apparaissent et vont parler de manière surprenante.

Auteur : Clément NAVA
Titre : L’Homme au chapeau vous salue bien bas
L’homme au chapeau… un délire pour certains ; une réalité floue, pour d’autres.
Le jeune Jean-René Mélèze, qui vient justement d’emménager dans l’appartement que cet individu aurait autrefois occupé, va tenter d’en savoir plus.
Et si pour lui, c’était déjà le début de la fin ?

Auteur : Clément NAVA
Titre : L'Homme sans valise
David Spacey, jeune comédien qui passe le plus clair de son temps chez lui, voit s’installer un nouveau locataire, juste au-dessus de son appartement. Seulement voilà, le locataire semble bien mystérieux. David ne l’entend pas et ne le voit presque jamais. Personne dans l’immeuble ne semble, d’ailleurs, être au courant de son existence. Intrigué, David cherche à en savoir plus.
Mais sa curiosité va vite tourner à l’obsession, au plus vif désarroi de sa femme Sylvie. Que fait de ses journées le nouveau venu ? Pourquoi s’est-il installé ici ? Que sait-il exactement au sujet de la famille Spacey ? Obnubilé par cette quête de vérité, David devra aller jusqu’au bout de ses limites et de ses peurs afin de découvrir le secret de celui que Sylvie appelle l’homme sans valise.

Auteur : Etienne ORSINI
Titre : A l'ouest, bien à l'ouest
À l’ouest, bien à l’ouest... Puis vous continuerez tout droit et saluerez de notre part les personnages plus ou moins fréquentables que vous rencontrerez au fil de ces pages insolites : Don Juan sur le retour, savant imbu de son grand S ou plombier de légende... Des nouvelles singulières à la lisière de l’absurde et du fantastique.

« Ma protestation s’avéra bien inutile car l’autre avait disparu. Je pestais intérieurement contre le malotru quand mon reflet dans une vitrine se chargea de m’annoncer la terrible nouvelle : je venais de perdre une jambe et appartenais désormais à la catégorie tant décriée des culs-de-jatte ou assimilés. Que l’autre m’eût volé ma jambe, cela ne présentait pour moi aucun doute. Hélas, que pouvais-je bien faire pour le retrouver ? L’idée d’aller porter plainte au commissariat le plus proche me prit d’assaut. Je décidai de me remettre en marche. Curieusement, non seulement, je ne rencontrais aucune difficulté à me mouvoir, mais je me sentais au contraire bien plus léger, comme si, en me subtilisant ma jambe, on m’avait délesté d’un poids insoupçonné. J’avais le sentiment de voler au-dessus de cette foule qui n’était constituée cependant que d’obstacles. Jamais, depuis longtemps, je ne m’étais connu d’humeur aussi badine, à tel point que j’en aurais oublié et ma récente amputation et mon intention de déposer plainte, si un cri, le plus perçant qui fût, n’avait mis la foule en lambeaux. Comme un seul homme, celle-ci, et moi avec, se tourna dans la direction du cri. Une jeune fille aux cheveux de lionne montrait, de son bras gauche, l’absence de son bras droit. »
Extrait de la nouvelle À la gomme

Auteur : Bojenna ORSZULAK
Titre : L'adieu au corps
Avec ses nouvelles, l’auteur nous invite peu à peu à une découverte, à une autre approche où les sensations, et non les événements, tissent des histoires. Ce sont peut-être les détails, les non-dits qui en disent long finalement car l’auteur possède l’art de nous les faire savoir en prenant à bas le corps avec des touches successives la totalité des sensations qui la traversent, la transpercent parfois. Des histoires de l’intime et du corps portées par des intuitions que sert une écriture à la fois dense, subtile et homogène. En ce sens, cet ouvrage sort des sentiers battus de la narration comme pour mieux nous faire partager ce qui scelle les cœurs ou les desserre. Bojenna Orszulak ouvre en nous des espaces au-delà du temps qui prennent à témoin des émotions enfouies qui, tout d’un coup, refont surface et réapprivoisent la vie dans ce qu’elle a de plus inouïe.

Auteur : Bojenna ORSZULAK
Titre : L'Effacement
Elle était arrivée jusqu’à lui fatiguée, indifférente.
Il lui avait rendu la capacité de s’écorcher à vif,
de brûler vive. On ne quitte pas un buisson ardent.

L’Effacement

Auteur : Kemi OUTKMA
Titre : Cycle(s)
« Sa vision de l’avenir est un cul-de-sac. Une impasse sombre finissant par un mur infranchissable. Elément à déterminer : la longueur de l’impasse et la vitesse à laquelle aura lieu l’impact avec le mur. HUMAN CRASH TEST EXPERIENCE. Port du masque obligatoire.Depuis cinq ans il était là. Cette idée ne le lâchait plus. Litanie du désespoir. Et elle imprimait en lui une sensation d’immobilité. Ou plutôt d’incapacité de mouvement. Cinq ans. A chaque fois que ces termes s’imposaient à lui il avait le sentiment que, depuis ces cinq années, le temps s’était arrêté, que la vie tournait en boucle, et qu’elle allait continuer ainsi éternellement… Et cette sensation d’éternité ne donnait pas la certitude de ne pas mourir, mais celle de ne déjà plus vivre. »

Auteur : Édith PAYEUX
Titre : La citadelle engloutie
Avec La citadelle engloutie, Édith Payeux persévère dans les vérités graves. Héloïse et Louis sont devenus amants malgré leur grande différence d’âge. Lui, son professeur de piano, et elle, l’élève brillante, vivent leur amour à l’abri des regards et des remparts de Montreuil-sur-Mer. Mais on annonce à Louis qu’il est atteint d’un cancer et c’est à Héloïse que l’on confie : « Neuf mois, douze mois au plus. » Louis compose, avec l’espoir de terminer son Agônia n°5. Tandis qu’Héloïse tourne sur le chemin de ronde comme autour de leur vie sans avenir. Pourtant Montreuil, elle en avait rêvé. « C’était là qu’elle viendrait vivre, marcher, cheminer. Une ville ainsi fortifiée ne pouvait que vous porter, juste au-dessus des plaines et des brouillards jusqu’à l’horizon sans limites. »

Auteur : May PEYRON SPANGLER
Titre : Papa a dit, maman aussi
«La petite enfance, l’enfance de mes deux derniers, l’adolescence de mon aînée, que tout cela est bien relaté. Se découvrir dans le cœur et le regard de ma fille May représente une expérience exceptionnelle.» Christiane Peugeot

Papa a dit, maman aussifait suite àMémoires d’une Peugeotde Christiane Peugeot, où l’on retrouve la petite-fille de l’industriel protestant devenue «maman», et dont la fille May esquisse le portrait dans une série de fragments tendres et humoristiques. « Papa a dit»: le père détient le verbe et c’est avec lui que May choisit de s’identifier, car mieux vaut être un garçon manqué dans un monde où les filles réussies ne semblent pas exister. «Maman aussi»: la mère privée de parole propre n’existe qu’en reflet du père – mais l’écho n’est pas sans une dissonance que la soumission apparente de Christiane dissimule mal.

Auteur : Colette PIAT
Titre : L'automobile qui murmure à l'oreille des femmes
Assoiffée d'aventures, Colette Piat a construit, pendant cinq ans, un voilier à Honfleur avec son compagnon. Puis accomplit le tour du monde...
Ce qui devait arriver arriva. Elle rencontra Asmodée, une twingo sympathique, jolie mais hélas peu méfiante.
Asmodée va tomber amoureuse de Julio, un coupé Jaguar sans scrupules.
Ses amis : Hortense, Casquetti, Pierre-andré (le chameau dragueur), etc. vont l'aider à triompher. Rien ne vaut l'amitié !

Auteur : Claudine PINEL-MANO
Titre : Identités
Dans le roman Identités le hasard réunit deux jeunes Parisiennes que tout oppose, sauf leur étonnante ressemblance physique et leur profond mal-être. Elles décident d’échanger leurs vies pour quelques jours. Mais rien ne se passe comme prévu... En pleine crise des Gilets jaunes et dans l’enfer des flammes de Notre-Dame, Claudine Pinel-Mano nous entraîne, de Paris à la Corse, dans une intrigue psychologique, sociale et mystique où les protagonistes sont en quête d’identité.

Auteur : Pablo POBLÈTE
Titre : Camille l’insoumise
Cette oeuvre est conçue comme un Psycho-monologue. Tous les personnages avec leurs voix font partie d’une même voix-délire-psycho-pensante, exprimée dans cette oeuvre théâtrale par le personnage de Camille Claudel, qui à travers ses « voix intérieures » essaie d’exorciser et de dénoncer une situation injuste dans une société française conservatrice et castratrice envers les femmes du 19e siècle. Camille Claudel ne cesse d’incarner les voix de ses proches, telles que celles de sa mère, de son père, de Rodin, de son frère Paul, de sa soeur Louise et celle de son médecin. Ainsi elle arrive à projeter son drame humain, psychologique au milieu d’une effrayante incompréhension familiale et d’une société hypocrite, vivant dans une infernale solitude, jusqu’à sa mort. Je salue vivement
la création du merveilleux Musée Camille Claudel à Nogent-sur-Marne.

Auteur : Prisca POIRAUDEAU
Titre : Centaurelles et Rock n’roll
« Les Feuilles mortes ne sont pas mortes mais depuis elle a tant besoin de toi …»
Il m’a écrit cela au beau milieu d’un rêve…

Alors que je m’endormais, entre rêve et éveil j’ai vu les feuilles mortes tourbillonner devant mes yeux.
Puis j’ai fait d’étranges songes la nuit, c’était en automne…
Il y a eu un meurtre dans la forêt où je me baladais.
Où je me promenais même la nuit, il y a même un château et des écuries.
Ce fait divers m’a effrayée mais m’a fascinée : cela m’a fait écrire un récit onirique vécu de l’intérieur : c’est le miroir d’une autre histoire.
Une autre voie dans la forêt.

Auteur : Prisca POIRAUDEAU
Titre : L'âme chambre
« L’âme-chambre est baignée d’une lumière feutrée. La poussière dorée tourbillonne dans un faisceau de lumière lunaire. La chambre est meublée d’un lit bateau, d’une coiffeuse blanche en fer forgé où la belle coiffe ses longs cheveux et rencontre ses autres. L’âme-chambre où elle entretient son jardin dissimulé dans le tiroir de la table de chevet (qui se ferme à clef). La chambre où elle peut se retirer du monde. La chambre où elle se repose, lit et rêve… La damoiselle écrit des lettres à l’absent et tisse les liens. Elle rêvera en son amour, en son âme-sœur et dans l’âme-chambre. Les amoureux aiment se retrouver dans l’âme-chambre et parfois, après l’amour, ils se partagent une petite part de Creusois.
Mais un jour un intrus pénétra dans la chambre et violenta la belle … Elle ne rêve plus dans l’âme-chambre. L’âme-chambre est hantée. C’est l’insomnie. Il y a dans ses armoires, sa mémoire : des images, des livres, des jouets, sa robe de fée bleue… Par le vitrail éclaté, elle regarde les étoiles. Elle aimerait s’envoler au-dessus de la maison faite de pierres et d’os. De peau diaphane, de dentelles et de soie, de pans de l’âme… »

Auteur : Prisca POIRAUDEAU
Titre : La demeure des chiens fantômes
Les chiens sont les gardiens de la demeure. Ils protègent l’antre et veillent sur les âmes. Prisca Poiraudeau rêve souvent de maisons hantées, immenses et labyrinthiques comme celle de son enfance : la maison creusoise perdue dans la forêt. La maison se souvient. Vous ne resterez pas au seuil de son âme, envoûté par sa plume. Suivez le chat psychopompe, l’ami de la jeune fille… Les contes et nouvelles de Prisca Poiraudeau sont les facettes d’un même diamant, récits personnels à la fois oniriques et profondément vécus de l’intérieur. Pour ce jeune écrivain la littérature est avant tout un exorcisme qui permet de maîtriser les flots douloureux des mémoires enfouies.

Auteur : William POLSENS
Titre : À cœur d'onde assassine
Avec ce premier roman, William Polsens entre dans la cour des grands. Coup de maître parce que son style perce la lumière des faits en leur essence. Quelque chose de nouveau vient de jaillir, aussi cruel que jubilatoire, dans cette fiction de guerre mais dans des lieux que l’on imagine bien réels. Écriture en forme d’énergie libératrice, parce que pleine d’ecchymoses et amorale, qui, de toute façon, fera sens chez le lecteur.

« Je pensai d’emblée que c’était sur mon malheur qu’il pleurait, le gars. J’ai remué mes membres, à travers une contraction reconnaissante des nerfs. Me les suis tâtées, mes guiboles… Aucune nuance aiguë de la moindre douleur ! Partiellement à moi, j’envisageais le gars dans son jus engourdi, ou anesthésié — je me l’imaginais semblable au mien d’état d’estropié, tactique fraternelle d’un double. J’ai retourné mon regard vers lui. Il avait fermé les yeux…
Aussitôt, une jeune femme en infirmière classique s’est approchée de lui. Et, d’un doigt ferme, elle appuie sur la tempe du mec, quand sitôt l’autre main s’est élevée au plafond. Elle avait dû lancer son pronostic. Trois hommes s’approchent. Il devait y avoir le médecin avec. C’est lui qui d’une main experte a tiré une paupière du pauvre gars, celui-ci ne devait plus souffrir, pour le moment, et partant à jamais… Enfin ! À lui, la tranquillité éternelle ! »

Auteur : Catherine PONT-HUMBERT
Titre : La scène
Récit d’une enfance « trouée » par une « scène » fondatrice, ce livre sensible et gourmand fouille les émotions, les sensations.
Il explore les facettes de la force vitale qui permet d’advenir à soi en dépit du traumatisme de la scène.
Son écriture, qui alterne l’évocation d’épisodes d’enfance et le récit de la scène approchée par petites touches, est au cœur de cette énergie de vie, elle qui relie au monde et permet de garder vive l’espérance.

Auteur : Marc-Louis QUESTIN
Titre : La Citadelle des Vierges Noires
Avec ce recueil de nouvelles baroques et décadentes, Marc-Louis Questin nous amène à explorer des territoires inquiétants. Voyages sensuels et oniriques, pèlerinage aux sources des mythes, la réalité que nous croyons si bien connaître se métamorphose subtilement sous nos yeux. L’univers sombre des loups garous, des androïdes et des vampires nous renvoie dans ce livre à une meilleure compréhension de nous-mêmes qui sommes déjà sans le savoir des voyageurs de l’invisible. Rites initiatiques et croyances dans les forces de l’esprit ont toujours forgé les civilisations. Marc-Louis Questin n’en est que le rapporteur visionnaire qui a su pour nous lecteurs pénétrer ces mondes obscurs et nous offrir ses intuitions où l’érotisme rejoint le sacré, où Dieu et Lucifer ont comme signé un pacte d’alliance pour atteindre l’absolu de cette beauté inaltérable que chevauchent à jamais nos rêves les plus précieux.

Auteur : Muriel RAMOS
Titre : À fleur de femmes
Avec ce premier livre, Muriel Ramos nous fait partager des émotions que le lecteur n’a pas l’habitude d’éprouver. Ici tout est en retenue, en subtilité, en non-dits qui en disent pourtant davantage. Chaque nouvelle est écrite avec l’art et la manière de mettre à jour les sentiments qui parcourent les être quels qu’ils soient. Ce n’est pas le sens qui prime mais la manière d’exprimer par les mots ce qui se cache en nous lorsque l’on pressent les choses comme si elles étaient en filigrane. En ce sens, Muriel Ramos, au gré de son cœur, entre de plain-pied dans un univers qui lui est propre, où le silence joue souvent son rôle de capteur d’émotions. À chaque page tournée, le lecteur sera comme surpris de découvrir peut-être ce qui est exprimé au-delà de la psychologie habituelle et parfois même au-delà des mots.

Auteur : Muriel RAMOS
Titre : Le parfum des tulipes
Apprentie

Le cœur dans l'herbe fauchée
Là je suis. Si nue
Au vent, je crie.
Plus de soleil, amère ?
Morte, je crois.

La fuite sous la neige
Apprentie ! Bouscule-moi
Je suis trop lâche ;
Je rêve aux jours...
Chaque nuit, je vole ;

Tant d'ailleurs....
Jamais ne vivrai
Du néant, si blessée
l'Apprentie... Je viens !

Muriel Ramos est née à Charleville dans les Ardennes, en 1956. Elle est passionnée de littérature, de musique, de peinture et de cinéma.

Auteur : Florence RIDE
Titre : Les bateaux de papier
« Je ne connaissais pas Florence Ride, ce qui est sûrement la meilleure position pour pouvoir affirmer que ses pages sont de la vie. Ses personnages des Bateaux de papier, oui, attachants, différents, tendres et passagers d’une espèce de folie douce, d’un orientalisme si parisien, si littéraire.

Mais surtout, dans ces pages, cette gourmandise délicieuse qui donne aux livres éparpillés une fragrance, qui donne à la lumière des jardins une sorte de contre-jour à la Bonnard, à la Vuillard ou à la Valloton, qui fait que l’on a envie de traîner l’ennui des hommes dans les cafés grecs, de partager les gestes des femmes et leur lenteur sous la chair des maisons. »

Auteur : Florence RIDE
Titre : Les Saisons de la sans-souci
Difficile de classer ce roman qui raconte l’insouciance et à la fois la fébrilité d’une jeune femme. L’héroïne ne s’accoquine qu’avec le bien-être qui, au fur et à mesure du texte, grandit en elle comme une solitude à part. Contrairement à beaucoup d’autres récits, l’héroïne ne se sent pas Loup des steppes, mais plonge au cœur de cette souffrance douce qui la met en quête de délices sensuels. Mais elle sait aussi faire corps avec les émotions que lui procurent un coucher de soleil ou un petit coin de paradis. Fausse dualité entre le divin et le profane qui n’oblige pas la sans-souci à jouer double jeu avec elle-même. Et si l’alcool apaise parfois ses angoisses, il sait aussi la maintenir dans cette apparente légèreté, presque provocante de nos jours. Chaque lecteur sentira ici, peut-être grâce au style, une certaine connivence avec l’héroïne. L’écriture est un pur délice, qui à chaque phrase allume ce quelque chose en nous d’indéfinissable et de terriblement humain.

Auteur : Florence RIDE
Titre : Rencontres et autres histoires improbables
La Porte Jaune, un café-restaurant au bord de l’eau. Pierre commande un Perrier rondelle, Catherine, comme toujours, un bourbon.
– Tu vois, si j’aime cet homme, c’est parce qu’il peut me suivre dans l’alcool, m’accompagner, me comprendre. Il est le seul homme au monde, avec toi, qui puisse me comprendre.
– Tu ne peux pas aimer cet homme, tu ne le connais même pas.
– Mais lui me connaît. Il m’a dit qu’il savait tout sur moi. Tout.
– Il t’a forcément menti.
– Je ne crois pas. Quand il me regarde, j’ai l’impression qu’il dit la vérité.

Auteur : Geneviève ROCH
Titre : Dédales
Avec ce livre, Geneviève Roch nous propose ce récit détonant qui, d’emblée, vouvoie le lecteur alors en prise directe avec l’histoire comme si à chaque page, sans même sans s’en rendre compte, il laissait un peu de lui-même. Comme des millions de gens, l’héroïne (c’est à-dire vous) se rend à son travail dans l’Etablissement et doit suivre un itinéraire, à la fois précis et confus, pour atteindre un endroit. Mais ce chemin avec ses arrêts, ses détours en forme de questionnement, devient de plus en plus inconsistant.

Auteur : Geneviève ROCH
Titre : Les tapisseurs
L'auteur nous plonge d'emblée dans un univers kafkaïen qui  montre comment une société peut insensiblement déraper vers le totalitarisme, avec l'approbation tacite de ceux qui acceptent de perdre toute liberté pour continuer à vivre dans leur médiocrité.
 
Maître Henri Leclerc,
Avocat
Président d'honneur de la Ligue des Droits de l’Homme.
 
Geneviève Roch fut professeur de Lettres avant de se consacrer pleinement à la peinture puis à l'écriture. Elle est l'auteur de plusieurs romans et nouvelles, d'un essai sur la peinture ainsi que d'un ouvrage sur sa peinture réalisé en collaboration avec le philosophe et poète Bernard Grasset. Elle a aussi publié une dizaine de recueils de poésie et elle est la lauréate 2014 du prix Arthur Rimbaud.

Auteur : Geneviève ROCH
Titre : Otto
L’histoire d’amour d’Otto et Sophal, deux êtres hermaphrodites d’une très lointaine civilisation qui découle de la nôtre selon des critères d’évolution tout à fait pertinents, permet à Geneviève Roch de nous proposer un roman d’anticipation aussi drôle que philosophique! Se livrant à un travail d’extrapolation jouissif, l’auteure examine quelques-uns des travers de la société actuelle comme ceux supposés de celle de demain… et d’après après-demain, c’est-à-dire de la civilisation des Fhoms dont font partie Otto et Sophal. Celle-ci, qui n’a plus grand-chose à voir avec notre XXIe siècle, concrétiserait-elle le rêve du «meilleur des mondes possible»?

Auteur : Camille ROELENS
Titre : Nuits
Avec ce nouveau livre, Camille Roelens nous livre, texte après texte, des petites merveilles. Le rapport au réel forme peut-être la thématique de ces nouvelles qui ne délivrent aucune morale, mais nous interrogent dans notre quotidienneté, dans ce rapport à la vie que nous avons, souvent constitué d’effrois, de fuites ou de contradictions.

Les textes courts de la fin nous parviennent comme autant d’ultimes interrogations qui mettraient en joue notre existence. Et pourtant nous continuons à vivre. Voilà un livre dont certaines phrases nous parviennent comme des éléctro-chocs, amenant aussi un plaisir de lire des textes travaillés jusque dans une certaine élégance laissant transpercer la noirceur.

Auteur : Nathalie ROUDNEFF
Titre : Et en elle, lumineux le cauchemar
Céliandre est une employée simple, sa seule ambition est de se faire accepter au sein de la nouvelle société qui l’a embauchée. Tout se ligue contre elle malgré ses efforts. Victime, bouc émissaire, elle concentre sur elle tous les maux qui agitent les rapports de forces et de jalousie dans le monde du travail. Mais aussi les illusions des recettes dont nous nous leurrons pour échapper à une réflexion sur ce que nous sommes en tant qu’individu. Survient un événement qui va la contraindre à se plonger en elle-même, pour trouver le fondement de son être, dans une introspection qui va bouleverser sa vie.
A la fois très sensible et ironique, dans un style précis, ce récit, qui donne la part belle à la spiritualité qui est en nous, sonde les arcanes de nos aveuglements et de nos peurs, tout en nous laissant le libre choix d’y apporter nos propres réponses.

Auteur : André E. ROYER
Titre : Un agent révélateur
Une station-service familiale qui bat de l’aile, où l’on se sent piégé comme dans un «trou à rats »: le lecteur semble entrer dans un tableau d’Edward Hopper. Un monde désespéré, figé dans ses espoirs déçus. Jessie se complaît dans l’enfance, son père se résigne à la fermeture de sa station-service, sa mère s’apprête à devenir grand-mère sans avoir comblé ses désirs de femme…La vie s’est arrêtée dans les rêves qu’ils ne parviennent pas à réaliser, ni à dépasser.

Auteur : Etienne RUHAUD
Titre : Disparaître
Ce livre porte un titre magnifique. Mais son infinitif est trompeur. Ce n’est pas un traité nihiliste. Le rien n’y est pas revendiqué, mais simplement montré comme l’aboutissement d’une sombre errance. C’est pleinement un roman…

É tienne Ruhaud donne à cette odyssée négative un décor à sa mesure : la banlieue parisienne, de Nanterre à Alfortville, puis à Thiais, et à des moments où la météo n’est guère riante. Mais cela, jamais de façon abstraite ou vague. Ses descriptions sont précises, captant des détails riches de sens et supposant un minutieux travail de repérage. De temps en temps, par des mots en italique, il nous donne des échantillons de l’air du temps. Disparaître est un roman de toujours et, en même temps, de l’immédiat aujourd’hui. Si l’on veut, c’est le roman de la crise.

Auteur : Hélios SABATE BERIAIN
Titre : Personne à Sarajevo
Avec ce nouveau livre, l’auteur nous propose un ouvrage qui échappe à toute classification. Roman, récit, poésie, il est tout à la fois. Texte de la déconstruction pour mieux reconstruire. Histoires d’amour entre deux hommes où les repères se font incertains parce qu’en quête de vérités toujours ouvertes à soi, entre l’intime et la nature dévastée. L’âme humaine, ici, est exposée dans ce qu’elle a de plus secret. La maladie et des scènes qui apparaissent comme autant de maléfices presque salutaires jusqu’à « l’apparition d’un enfant errant découvert dans les décombres du néant » comme l’écrit l’auteur à propos de son texte.
Le style est un enchantement et chaque paragraphe peut se lire comme un poème salavateur, loin des sentiers battus d’une psychologie qui se voudrait conquérante. Un livre bouleversant qui suscite une émotion et une clairvoyance que le lecteur peut s’approprier.

Auteur : Mountajab SAKR
Titre : Débris
Dans un camp de réfugiés syriens à la frontière du Liban, un couple de Syriens catholiques y réside. Fuyant la guerre, il est hébergé dans cet espace clos ; « une tente ». L’homme, ancien enseignant, trompe son inactivité en rédigeant des lettres aux délégués des Nations-Unis et au Commissariat des réfugiés pour décrire sa condition d’existence, et la femme l’exhorte à trouver un emploi. Les deux personnages sont hantés par les souvenirs de l’avant-guerre, l’insécurité et la peur même au sein de ce camp qu’ils qualifient de « tremplin ».
L’homme et la femme évoquent sans relâche la disparition de leur fils, se soutiennent dans l’espoir de le retrouver, mais doivent aussi affronter la survie dans un camp, l’absence de perspectives. La réalité des « barbares » les rejoint entre autres sous l’apparence d’une fille enlevée, violée, meurtrie par les hommes aux drapeaux noirs. La pièce nous confronte avec l’éternelle question : comment parler des atrocités de la guerre, des camps, de l’exil au théâtre ?

Auteur : Anne-Marie SALVETTI
Titre : Ouvre la fenêtre regarde les étoiles
Un regard de femme, une réflexion sur la vie, l’éveil, les frémissements de l’amour à la maturité.

Ce roman est un voyage initiatique et poétique, une ode à l’amour, une renaissance à l’âge où bien souvent on ne se projette plus facilement dans l’avenir.
L’héroïne y exprime son déchirement entre l’attachement qu’elle porte à sa famille et le vide d’une vie faite de routine.

Sa sensibilité exacerbée lui fait percevoir l’invisible à travers sa nature mélancolique et rêveuse. Cette femme se prend à rêver et de ses rêves l’élan est donné.
Dans ce livre trois personnages fondent l’histoire, Marie, Katsuo et un esprit qui l’accompagne tout au long du récit et qui veille sur elle.

Auteur : Jean SAUBIETTE
Titre : Adolescents Mutant chien ninjas
Illustrations d’Eden

Trois mois se sont écoulés après que la famille Labin soit venue emménager dans une nouvelle maison d’une nouvelle ville. Charles se fait plein d’amis, il adore son nouveau collège et passe du temps avec Alicia. Mais un jour, alors qu’il participe au concours avec sa sœur et ses amis, il fit la rencontre de quatre chiens géants qui s’embleraient être des mutant parlant et qu’ils peuvent faire du ninjutsu grâce à leur mère qui est en faites une rate.
La famille d’Alicia est en fait une famille de mutants qui affrontent les forces du mal.

Auteur : Bruno SILLARD
Titre : La passagère du wagon-lit
Qui est Helena ? Bruno Sillard nous convie à le suivre dans des récits de voyages qui se suivent et se répondent. Nous voilà emportés vers l’Espagne, le Portugal et le Cap-Vert, destinations dont l’auteur connaît les charmes et les secrets. Nul autre que lui ne serait en mesure de décrire la passion qui anime les visiteurs, qu’il suit y compris jusqu’à la porte de mondes noirs comme l’enfer. Sa compagne d’amitié amoureuse, Jeanne, qui était déjà dans son premier récit, Les Amours turbulentes de Jeanne et Antoine, est égale à elle-même et suivra Antoine comme une ombre tour à tour fidèle et passagère. Ludo, le troisième de cette équipée, les accompagnera à la poursuite d’Helena, la Polonaise, qui va s’échapper sitôt le train wagon-lit arrivé en gare de Madrid. Mais qui est-elle ? Petit soldat jouant dans la cour des grands ou aventurière au destin incertain. Même Paul, qui s’invite sur la fin dans cette bande reconstituée, le sait-il vraiment ? Une somme de récits de voyages qui se mêlent à d’autres histoires, plus personnelles, racontées le plus souvent lors de tablées parfois mémorables. On mange beaucoup dans ce récit et l’on boit tout autant avec un esprit de fête, même si les plus beaux souvenirs peuvent être teintés par la légère amertume d’un passé révolu. Dans ce récit certes bienveillant, chaque chapitre est comme une nouvelle mise en scène. Bruno Sillard nous convie à sa table tant l’auteur fait vivre ses personnages dans ce festin de mots. Mais… Qui est Helena ?

Auteur : Bruno SILLARD
Titre : Les amours turbulentes de Jeanne et Antoine
Bruno Sillard nous raconte les histoires d’amour de Jeanne et Antoine. Ils se sont connus dans le jeu d’une rencontre qu’une amitié amoureuse a scellée. Ils vont se perdre ensemble dans les rues de Paris, à se remémorer leurs propres histoires.

Une traversée où chaque quartier va apparaître comme l’endroit propice pour se raconter leurs amours, tantôt futiles, passionnées, fragiles ou glauques ; des histoires aux contours d’errances et de solitudes assumées ou pas. Histoires de désirs, de douces ou d’affreuses souffrances ressentis par le filtre des émotions présentes entre humour, effervescence et fatigue.

Auteur : Jean-Emmanuel SKOVRON
Titre : A même les pierres et la cendre
« Ce n'est pas un roman ; c'est certain. Une nouvelle ? Pas plus. Juste une manière de récit. Des mots venus du silence. Si vous les trouviez poétiques, un peu, j'en serais flatté. Mais il n’y a aucune obligation. »
- Extrait de l’avant-propos de l’auteur

Auteur : Emilian STANEV
Titre : Nuits des loups
Nuits des loups est un hommage aux animaux sauvages.

Emilian Stanev les met au cœur de la narration pour nous conter, avec une infinie tendresse, leur vie faite de défis. Nous cheminons dans les bocages, nous volons dans les nuages qui courent dans le ciel, nous gravissons les cimes des montagnes.

Le lecteur ne peut que succomber au charme de ces histoires pleines de fraîcheur qui s’apparentent à des récits mythiques et légendaires.

Auteur : Joëlle THIENARD
Titre : Entre chien et loup
À l’approche de l’âge de la retraite, le juge Harshow s’apprête à traiter son dernier procès. Il sait que le jeune homme qui sera devant lui au tribunal, sur le banc des accusés, est innocent. D’ailleurs il lui rappelle étrangement son fils, qui revient dans sa vie, au même moment, après deux ans d’absence…
À nouveau confronté à la vérité, dans sa famille et son métier, il sera pourtant vaincu pour la première fois de toute sa carrière, et le jugement qu’il portera sur lui-même et sur la justice des hommes sera irrémédiable…

Auteur : Joëlle THIENARD
Titre : Exilés
Au cœur d’un petit hameau de la Drôme, quelques habitants qui ont noué des relations d’amitié dans une vie en dehors de la société se trouvent confrontés à un crime. L’arrivée d’un écrivain puis de sa compagne va venir bouleverser ces « exilés » qui aiment se retrouver, tous partageant une existence sans trop d'histoires. Des tensions s’installent, les relations changent, et l’on assiste à un véritable bouleversement qui jalonne cette recherche du coupable dans un thriller où se mêle le surnaturel.

Auteur : Joëlle THIENARD
Titre : J'habite un quartier gay de Los Angeles
Justine vient d’échanger son appartement pour deux mois avec un Américain vivant à West Hollywood. Plongée dans un quotidien étrange avec un colocataire, elle sera entraînée dans des événements inattendus, jusqu’à sa soudaine disparition… Son ami Français apprendra la vérité quelques années plus tard…

Des personnages émouvants, dans un thriller où la réalité se mêle parfois à l’enfer…

Joëlle Thiénard est poète, écrivain et cinéaste. Passionnée depuis l’enfance par l’écriture, elle se consacre aujourd’hui au roman, sans pourtant abandonner l’univers de la poésie. Le scénario fait également partie des formes diverses qui se sont imposées naturellement au cours de sa vie de productrice. Elle partage sa vie entre le sud de la France et Paris.

Auteur : Joëlle THIÉNARD
Titre : Le soleil avait plusieurs faces
Alice, une jeune femme de vingt-cinq ans, vient de se faire engager comme serveuse dans un grand café parisien. À travers ses différentes relations à trois hommes, sa vie va prendre un curieux tournant, d’autant que l’un d’eux se révèle être un prédateur…
Suspense et réflexions sont au cœur de ce roman qui nous interroge sur le rôle de la victime et du bourreau, et sur le thème de l’emprise.

Passionnée depuis l’enfance par l’écriture, Joëlle Thiénard se consacre aujourd’hui au roman, sans pourtant abandonner l’univers de la poésie. Le scénario fait également partie des formes diverses qui se sont imposées naturellement, au cours de sa vie de cinéaste. Originaire de l’Oise, elle partage sa vie entre le sud de la France et Paris.

Auteur : Joëlle THIENARD LEDIEU
Titre : Le Trésor
Oh ! comme je les ai aimées ces deux sœurs, si complices dans leurs jeux, rêves illusoires d'une liberté conquise, rêves d'enfants avec leurs codes très précis pour échapper à la confusion du monde adulte où la mère et la grand-mère sont absentes. Comment composer ce manque affectif si ce n'est au fil des pages, par petites touches impressionnistes, tenter un trio avec ce père attentif mais trop exigeant, matériellement présent mais affectivement maladroit et pudique. C'est pourtant lui qui bouleversera ce fragile équilibre en emmenant ses filles sur le continent, les coupant ainsi de leur mère et de leurs espaces de liberté.

Auteur : Florence TOLSTOFF
Titre : Les âmes de Paname : Nouvelles et chroniques parisiennes Tome 2
Des marcheurs mystérieux qui déferlent seuls ou en nuées sur les pavés gris, devant des façades en pierre, ou agglutinés le long des vitrines de grands magasins, cachent leur histoire sous les traits anonymes de silhouettes furtives ordinaires. À l’abri des curieux, enveloppée d’une apparence de tous les jours, l’existence murmure sa vérité derrière une muraille composite et sociale. Pourtant, elle se laisse entrevoir par de minces fissures subtiles à qui prend le temps d’arrêter un instant sa course et de poser son regard sans jugement au passage de ses semblables. Alors, se dessinent les traits des vécus extraordinaires et singuliers, éclairés par la lumière jaillissante des profondeurs de l’âme humaine.
« Sur ces quelques pages fleurissent des mots, des histoires, cultivés par les souvenirs d’une vie à Paris ! »

Auteur : Florence TOLSTOFF
Titre : Nouvelles et chroniques parisiennes
Brillant sous les feux de la ville comme des papillons nocturnes à la lanterne, des âmes naissent, évoluent, se croisent, se rencontrent, espèrent, aiment, se perdent, se retrouvent, se consument ou s’envolent au travers des artères de Paris. Les cœurs qui battent dans ces poitrails pourraient être les vôtres ou ceux des personnes que vous côtoyez régulièrement ou dont vous avez partagé des moments en commun. Ces scènes prennent place dans les rues de la Capitale aux mille aspects, dans des appartements sans doute proches de chez vous, à deux pas de votre bureau, des endroits que vous connaissez sûrement, des cafés, devant des façades oubliées par le regard des passants empruntés et distraits, des monuments. Les personnes ayant vécu ces histoires (extraordinaires ou juste originales), ces craintes et ces joies, se présentent à vous comme des anonymes au quotidien lorsque vous les rencontrez l’espace d’un court instant, sur un trottoir, un quai de station, au restaurant du coin, chez le boulanger ou ailleurs… Cependant, ces silhouettes éphémères et furtives portent en elles les stigmates d’expériences uniques et profondes, des souvenirs fabuleux ou tristes ; actrices ou témoins, elles vous offrent la clé de leur intimité. Paris vous livre le récit de ses murs au travers de bribes de vies, mosaïque d’histoires sur fond de pierres, de tuiles, de lumières et de bitume.
Extrait de l’avant-propos de l’auteure

Auteur : Henri TOUITOU
Titre : Seule, Biskra
« Encore pétri de rêves récurrents d’adolescent, j’étais dans l’attente du retour dans ce monde premier, essentiel.
Ce retour à Biskra, au risque de m’y perdre.
Biskra, trop longtemps immensément silencieuse, comme en errance dans mes pensées désolées.
Ce retour, avec cet appétit apeuré, menacé par les ombres bleues d’un au-delà redouté, et les pensées fragiles, flétries, d’une histoire mythifiée par les doutes et les années .Comme figées dans un moment d’éternité suspendue. Plus de cinquante ans après le départ et à l’instant du retour j’étais dans la poétique de l’incertitude et des larmes usées de silence et de ruades émotionnelles mal comprises.
Je me trouvais dans la variabilité des sautes du temps à la fois présent et rêvé, face à un retour transcendé en évidences bouleversantes, en réponses intimes aux grimaces de la vie.

Auteur : Claude Sylvie ULRIK
Titre : La Rampe rouge Rondes
Avec ce récit, Claude Sylvie Ulrik nous offre une œuvre singulière. L’histoire d’une femme qui, à la mort de son mari, ose ouvrir le carnet d’Astrid, la mère de ce dernier. Un secret de famille va apparaître, terrible. L’auteur va, par son écriture, cheminer auprès d’Astrid et l’accompagner dans son chemin de souffrances et de découvertes de ses origines.

Le livre envoûte au fur et à mesure du récit car la narratrice y devient partie prenante jusqu’ à entremêler sa voix avec celle d’Astrid. En ce sens ce livre est marquant car c’est aussi l’histoire de la narratrice en quête d’elle-même ou d’une part plus secrète, du domaine de l’inconscient. Plus encore c’est peut-être l’écriture en recherche permanente avec ses accès à la fois de profondeur et de simplicité qui fait écho en nous jusqu’à interroger notre propre mémoire.

Auteur : Mylène VIGNON
Titre : A l'ombre des pages
Deuxième volume de la trilogie Tara des Ombres, qui avait commencé en Bretagne avec L’Ombre de Saint-Cado. Nous y avions découvert Tara, jeune archéologue, passionnée par la vie.

A l’ombre des pages nous emmène à la découverte de la mer des Faluns, en Pays de Loire, en passant par la Maison des pages d’Amboise, logis où Charles VII abritait ses pages.

L’auteure brosse un portrait approfondi de la femme, en pénétrant au cœur de la psychologie de l’héroïne.

Auteur : Mylène VIGNON
Titre : L'Ombre de Saint-Cado
Après avoir écrit un livre témoignage sur ses rencontres avec le peintre Olivier Debré, suivi de trois recueils de poèmes, Mylène Vignon a décidé d'appliquer sa poésie au service du roman. Mêlant la littérature au fantasme et à sa vie insensée, elle a créé Tara Baumane, héroïne composite de ses amies revisitées, sur le ton d'une série de nouvelles qui s'accordent parfaitement entre elles.

Tara nous emmène de la même façon qu'elle a emporté Mylène, dans une série d'aventures sur fond de recherches historiques très nourries et bien réelles, du septième siècle gaélique à la révolution du Jasmin. Son amie Christiane Peugeot, petite fille de la marque au lion, artiste, femme de lettres et professeur de sciences humaines, a accepté de lui offrir la préface de ce premier roman.

Auteur : Mylène VIGNON
Titre : Le souffleur de l'ombre
L'auteure nous emporte dans les eaux troubles d'une Venise interlope, mais non moins riche de ses dorures et de ses merveilles d'architecture.
L'histoire des aventures de l'archéologue Tara Baumane se termine donc dans ce troisième opus, dans une note de musique baroque.

Œuvre de Cyb : couverture et intérieur
Photos : Woytek Konarzewski

Mylène Vignon est critique d'art, expert en art contemporain, coproductrice de Secrets d'ateliers sur BDM TV et commissaire d'événements culturels.
Elle est depuis cinq ans la rédactrice en chef du média web Saisons de Culture.

Auteur : Christian VIGUIÉ
Titre : Les somnambules

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Les somnambules
Christian VIGUIÉ

Qu’est-ce qu’un funambule ? C’est une personne qui collabore d’une façon ou d’une autre au cauchemar du monde. Tel est le sujet de discussion des trois protagonistes de cette pièce. Chacun cherchant à fuir un passé sombre et ambigu. Un passé trop proche qui les pousse à se retrouver dans une gare en espérant qu’un train les sauve.

Christian Viguié est né le 13/07/ 60 à Decazeville. La plupart de son œuvre poétique est publiée aux éditions Rougerie. Il est aussi auteur de théâtre, de nouvelles, récits, romans… A obtenu de nombreux prix: prix étudiant de la jeune poésie en 1986 ; prix Emile Snyder en 1993; prix Max-Pol Fouchet en 1997; Prix du jury des lecteurs de Rodez et prix Antonin Artaud en 2003 ; prix Mallarmé 2021. Le roman Baptiste l’idiot a obtenu le prix Murat en 2015, prix décerné tous les deux ans en Italie. Son dernier recueil La ballade du vent et du roseau est édité à la table ronde.

Auteur : Maïté VILLACAMPA
Titre : Grand Mystère
La trilogie d’Osuna - livre II

Grand mystère est imprégné du Mysterium Magnum de Jacob Boehme. Maïté Villacampa instruit et répand le Mystère chez l’adolescente Osuna, comme la noble perle originaire. Cette adolescente doit assumer sa densité singulière dans une ville non moins singulière, Biarritz. Là, sa maturité s’élabore et se défait auprès de Max génial et fou, mythomane et mage, récemment arrivé d’Algérie. Entre innocentes orgies et filiations fictives, de nerveuses démesures s’immiscent ou se dansent dans le corps toujours plus désirant d’Osuna. Elle finira par se défaire de ses chapes mentales et par atteindre sa génération intérieure grâce à Thomas, cette figure de jeune intellectuel curieux et sensible si bien trouvée. Son œil saura alors faire la part des ombres et de l’or, s’ouvrant par l’art à de nouvelles énigmes : de quel amour est-elle née ? Que gardent les photos de leur visage, au père et à la mère ? « Ce que retraçait le ralenti prenait la forme d’un conte à la résolution merveilleuse. Le doute qui rôdait toutes ces années avait fondu. L’amour avait toujours été là entre eux, entre nous, bien réel ». Dans cette alvéole du temps s’exercent aux extases extrêmes, aux futurs engagements, le politique et l’artistique. Maïté Villacampa, dans ce second tome de « La Trilogie d’Osuna », nous invite à l’EST du verbe Être où gravite « l’immensintensité ».
- Anne de Commines

Auteur : Maïté VILLACAMPA
Titre : Les faux beaux jours
Les faux beaux jours est le récit d’un départ. Entre les spires, les remous des souvenirs et l’inconnu qui l’attend, Osuna quitte la banlieue parisienne pour une ville au bord de l’Atlantique. Assiégée par un irrémédiable sentiment de perte, la jeune adolescente inscrit en elle une géographie de l’exil. « J’ai tout vu et tout cessé de voir en un instant, passé et avenir confondus. Quelque chose m’avait échappé, que je ne retrouvais pas. » Par l’écriture, elle se signe et gravit l’espoir dans la ville de Biarritz. Grandir est un exercice périlleux, une parole tremblante et forte. Mais comment s’érige un corps au milieu des séismes et multiples menaces… ? Au pied de ces adultes qui l’enferment, Osuna va-t-elle éprouver les courants amoureux ? Sous quels climats, sous quels méridiens va-t-elle aborder son équateur ? Maïté Villacampa nous entraîne dans la cohorte vacillante de la mémoire, ce théâtre d’ombres où nous butons sur nous-mêmes malgré tous les voyages. Quelles curieuses extractions se substituent-elles à nos contradictions et paradoxes difficiles à jouer librement ? Peut-être s’adresser à ce livre selon les pointillés, vaporiser en ondes et autres bouffées d’air.

Auteur : Maïté VILLACAMPA
Titre : Rue du Dragon
Avec le roman Rue du Dragon, Maïté Villacampa vient clore « La Trilogie d’Osuna ». L’héroïne découvre Paris et le travail de l’art où l’œuvre couve rue du Dragon, au Quartier latin. Entre des ombres fertiles et une maturité qui infuse, le Dragon de Luz distille des signes. Osuna de Châlus nous convie à ces pulsations secrètes lorsque se répand l’horizon pour point de départ. Capter sans capture, saisir à plein, ne rien retenir, toucher sans besoin de posséder, affine la romancière. À travers l’amour-passion sur un double fond de guerre d’Algérie et de troublantes rencontres artistiques, le fameux Dragon révèle d’étranges coordonnées. Mais ces fulgurances en forme d’offrande sont-elles saisissables en leur principe secret… ? Les choses pour Osuna sont-elles surréelles et fatales… ? Tenir et maintenir la transe. Passage par le feu, nous conte l’auteure. À fines densités comme des particules anoblies, Maïté Villacampa vogue sur des poétiques majeures et sacrales. Avec elle, Osuna cherche la pièce manquante dont nous dessinons les contours. Au bout de mon fusain, la lumière pose des questions à l’ombre. Éprouvons alors ce qui se révèle.
- Anne de Commines

Auteur : Erich VON NEFF
Titre : Affaires résolues par Frieda et Gitta
« Bonjour, Gitta à l’appareil », fit-elle vivement.
« C’est Gaétan Bertrand. »
« Quelque chose ne va pas ? »
« Un Jésuite a été trouvé mort, poignardé près de l’allée voisine de l’avenue Monique, juste à côté du bar du Coq rouge. »
« Est-ce que vous ne devriez pas contacter l’ordre des Jésuites ? »
« C’est déjà fait. Un autre Jésuite l’a identifié. »
« Alors, qu’est-ce que ça a à voir avec nous ? »
« C’était Gaston Gravois, professeur de mathématiques à l’Université de Paris. »
« Laissez le corps en l’état. On est en route. »

Auteur : Jean-Paul WATTEL
Titre : La Dame du château
En Franche-Comté, au cœur du Jura, se dresse le Château du Pin, un des derniers témoins de son histoire militaire médiévale. Témoin de l’Histoire. Témoin des péripéties des nobles familles y ayant séjourné.

Printemps 2018. Hippolyte, prend ses fonctions de gardien dans le vieux château. Une étrange découverte dans la chapelle va le mener à rencontrer Marie, jeune bibliothécaire exubérante.

Hiver 1477. Maître Pierre est un artisan aux multiples talents. Les services qu’il rend au sein de la seigneurie sont précieux. Vignerons, paysans et chevaliers font appel à ses précieux services. Le seigneur lui-même lui passe commande. C’est à cette occasion qu’il fait la rencontre, de la nouvelle épouse du seigneur.

Auteur : F.E. WOLFF BACHA
Titre : Les mouches ne rêvent pas
L’auteur nous amène en dehors des sentiers battus de la littérature actuelle.
Autant d’histoires en forme de métaphore où le tragique rejoint le burlesque, où le style se construit à force de tournures et d’images pour nous surprendre comme au détour d’un chemin où l’on verrait apparaître plusieurs paysages à la fois.

Malgré mon attirance, j’avais vu clair dans son jeu : je ne supportais pas qu’il examinât mon âme à travers mon visage, comme un psychanalyste agréé par la sécurité sociale, ou qu’il manifestât de l’intérêt et de la curiosité pour ma personne alors que je n’existe pas parmi les individus de la vie courante. »
(Les mouches ne rêvent pas)

Auteur : Valéry ZABDYR
Titre : Injures précédant un amour légendaire
Un écrivain aigri déambule dans Paris à la recherche du moindre indice favorisant l’invective supplémentaire. Injurieux et menaçant, clochardisé, il adopte le principe selon lequel « l’homme est bon et le veau excellent ». Au bout de ses déambulations et de ses insultes, au milieu du monde hostile des poètes et du canot quotidien, l’épreuve sera salutaire. À l’extrémité du pamphlet, l’amour l’attend, déjouant l’ambition suicidaire des vieilles carnes et du narcissisme. Dans un style flamboyant, Valéry Zabdyr retrouve la fougue des grands pamphlétaires et des défenseurs de l’infini pour lesquels le sens, le lexique et la grammaire n’ont rien de minimaliste.

Auteur : Frédérique ZAHND
Titre : La nouvelle antigone
Le mythe s’empare du climat

Antigone est la nièce du Président Créon. Alors que le gouvernement ne mise que sur les technologies pour faire face au dérèglement climatique et s’engage dans une fuite en avant burlesque, Antigone et sa sœur Ismène appartiennent à un mouvement de désobéissance civile non violente qui lutte pour le climat. Mais la pandémie et les procès ont dispersé les activistes. Antigone imagine alors une nouvelle action spectaculaire pour forcer son oncle à dire la vérité sur ce qui nous attend. Pourra-t-elle compter sur l’appui de sa sœur Ismène pour la rejoindre dans sa lutte ? Ensemble pourront-elles conjurer le souffle de mort qui s’exhale désormais du monde moderne ?
Face au désastre qui nous menace, cette adaptation du mythe de Sophocle renoue avec l’antique tradition politique de la tragédie.

Auteur : Dominique ZINENBERG
Titre : Pour saluer Apollinaire
Pour saluer Apollinaire offre en dix nouvelles une lecture de certains poèmes d’Alcools. Parfois il s’agit d’un lien lâche, juste le souffle d’un exergue ; parfois, en revanche, la nouvelle ne pourrait exister sans le poème choisi qui la traverse, la nourrit, l’imprègne. Les époques évoquées sont souvent imprécises et la volonté d’intertextualité très forte. Chacun des récits salue Apollinaire de loin, avec amitié dans le même esprit qui animait le poète mettant en scène « Les sapins » qui saluent leurs frères abattus/ Les bateaux qui sur le Rhin voguent ou les enfants des « Saltimbanques » qui de très loin font signe à chaque arbre résigné. C’est sans doute parce que saluer est salutaire qu’il est perçu depuis Giono saluant Melville comme un geste poétique traversant le temps et se réactivant par la grâce de chaque lecture qu’on lui accorde.
Le pouvoir d’envoûtement du poète Guillaume Apollinaire est tel qu’il transcende le temps et l’espace ; il secrète une amitié qu’il a portée haut toute sa vie durant et qu’une approche bienveillante et admirative de son œuvre répand encore. C’est le privilège de la littérature de rendre possible cette amitié secrète et inconnaissable.

Auteur : collectif
Titre : Il suffit d’écrire Rendez-vous à 14h25, Salle 33
Tout en lettres, le portier de nos souvenirs nous ouvre les portes de la mémoire pour la transformer en mots et en créer des histoires ; il nous en offre la richesse, il est l’âme de ce livre. Chaque histoire représente une porte, chaque grincement, chaque usure, chaque plume, stylo et encre, voilà ce qu’est le portier à nos yeux : une harmonie de création.
Les portes ouvrent sur nos peurs, nos joies, notre pensée.
Derrière elles se trouvent bien des chemins, tous singuliers.



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