Paul Celan, sauver la clarté
Format : 15 x 21
Nombre de pages : 142
ISBN/EAN : 978-2-38638-148-5
14 euros
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Marie-Hélène PROUTEAU
Sauver la « clarté » ? Cette note heureuse dans l’échange de Paul Celan avec Nelly Sachs peut sembler inattendue chez celui dont les poèmes sont traversés par les ombres de la Shoah. Marie-Hélène Prouteau s’y attache à partir de deux moments-repères dans l’écriture du poète.
Été 1961. Paul Celan a quarante-et-un ans. En vacances en Bretagne, il écrit, après une visite à Brest, « Après-midi avec cirque et citadelle ». Juillet 1968, il est à Paris et écrit « Du fond des marais », un des « poèmes de 1968 ». Deux poèmes et comme une échappée de clarté. Ils ont suscité deux fresques murales pérennes des artistes Jan Wilhem Bruins et Giuseppe Caccavale, l’une à Leyde, l’autre, rue Tournefort à Paris.
Sauver la clarté nous emmène dans une déambulation littéraire entre les poèmes de Paul Celan, une de ses traductions de Mandelstam, les Aphorismes de Kermorvan ou des lettres à ses amis et son épouse, la graveuse Gisèle Celan-Lestrange. Dans cette soif de vivre, c’est une « calligraphie de lumière », qu’a su détecter Marie-Hélène Prouteau, écrit dans la préface Mireille Gansel.
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